mardi, avril 23, 2024

Affaire Julie Gayet: la justice se prononce sur les photos volées de Closer

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Julie Gayet, propulsée à la Une de la presse mondiale après la révélation par Closer de sa liaison avec François Hollande, saura ce jeudi si la justice lui donne raison face au magazine people.

La décision doit être communiquée en début d’après-midi au greffe de la première chambre du tribunal de grande instance de Nanterre.

L’actrice et productrice de cinéma réclame 50.000 euros de dommages et intérêts ainsi que 4.000 euros pour les frais de procédure. Elle demande aussi une publication judiciaire sur la moitié de la couverture de l’hebdomadaire, propriété de Mondadori France, et dans d’autres journaux de son choix.

Closer avait déclenché un séisme politico-médiatique en publiant le 10 janvier des photos volées du chef de l’État et de Julie Gayet, photographiés séparément devant un immeuble parisien, rue du Cirque, à une centaine de mètres de l’Élysée.

« Une véritable traque » a été organisée à l’encontre de ma cliente, a plaidé, le 6 mars, lors de l’audience, Me Jean Ennochi, l’avocat de l’actrice.

Hasard du calendrier, le journal a été condamné le même jour à verser 12.000 euros de dommages et intérêts à Valérie Trierweiler, ex-compagne du chef de l’Etat, pour un article la montrant en maillot de bain, en vacances à l’île Maurice.

Le préjudice est bien plus grave dans le cas des photos volées de Julie Gayet, selon Me Ennochi. « Il y a eu un avant et un après Closer ». Après la parution des clichés, « elle a été assaillie par une nuée de photographes (…), on avait l’impression d’une chasse à courre et d’un gibier », a-t-il relevé.

Closer a riposté en invoquant le droit à l’information. L’article pose clairement la question de « la sécurité du président », d’un « devoir de transparence » vis-à-vis des Français », a plaidé Me Delphine Pando, avocate du journal.

– « Intérêt général » –

Preuve que ces révélations étaient d' »intérêt général », selon elle, François Hollande a consacré « les trente premières minutes » de sa conférence de presse du 14 janvier à sa vie sentimentale. Sans démentir les informations du magazine, le chef de l’Etat avait alors exprimé son « indignation totale », tout en annonçant qu’il n’attaquerait pas personnellement l’hebdomadaire en justice.

Julie Gayet, qui a toujours éludé depuis la parution du journal les questions sur sa vie privée, a en revanche lancé une offensive sur le terrain judiciaire. Après avoir assigné Closer au civil, l’actrice a déposé une plainte contre X au pénal pour « atteinte à l’intimité de la vie privée », après la publication par l’hebdomadaire d’une deuxième série de photos la montrant au volant de sa voiture.

Le parquet de Nanterre, juridiction compétente car le siège de Closer se trouve à Montrouge dans les Hauts-de-Seine, a ouvert dans la foulée, fin janvier, une enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Le paparazzi Sébastien Valiela, auteur des clichés, a été entendu mi-février dans le cadre de cette procédure. Le photographe de 42 ans n’en est pas à son premier coup. C’est lui notamment qui avait pris les photos de Mazarine Pingeot avec son père François Mitterrand publiées dans Paris-Match en 1994.

Julie Gayet, mère de deux enfants, a également déposé une plainte à Paris pour « mise en danger de la vie d’autrui », s’estimant harcelée par les paparazzi.

Comédienne discrète, l’actrice a joué depuis vingt ans dans plus de soixante-dix films, de la comédie romantique au thriller en passant par le drame, le plus souvent dans des seconds rôles.

Source: feedproxy

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