Le sous préfet de Dioulacolon Mr Gano a débloqué la situation au niveau des travaux d’aménagement de la Vallée de Médina Namo. Devant des populations fustigeant le comportement d’entreprises travaillant dans une anarchie sans devoir de rendre compte, les bénéficiaires se sont révoltés. Mais les explications du chef d’antenne du Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale et du sous préfet ont tempéré les ardeurs et permis de redémarrer les travaux. C’est au cours d’une rencontre dans le village de Sampathé.
Les populations de 7 villages de la communauté rurale de Dioulacolon exploitant la vallée de Médina Namo sont revenues à de meilleurs sentiments. Eux qui avaient pris la décision de bloquer les travaux , accusant les entreprises exécutantes de sabotage. En effet le projet d’appui de la petite irrigation locale PAPIL intervient dans cette zone depuis 2006 et a déjà réalisé une piste de production, une case de santé, distribué des moulins et construit un barrage de retenue d’eau dans la vallée. Mais c’est la suite des travaux qui a fini d’irriter les bénéficiaires. Ces derniers accusent les entreprises chargées de terminer les aménagements pour l’exploitation des différents périmètres de sabotage. Selon Amadou Baldé président du comité de gestion de la vallée de Médina Namo « Les entreprises chargées de finaliser la mise en œuvre, installation des canaux d’irrigation permettant de valoriser le barrage, font du sabotage. Des chantiers sans contrôle mais qui s’éternisent sans explication convaincante. Certains périmètres où le travail avait démarré depuis l’année dernière sont à l’arrêt. L’entreprise est partie sans terminer son travail. Et cette année aussi une nouvelle entreprise est venue pour travailler dans un autre lot nous avons demandé pourquoi il ne fallait pas terminer les chantiers déjà entamé. Ce qui nous a poussés a bloqué le travail pour voire plus claire. » Daya Diao le président de la fédération à confirmer leur inquiétude devant le sous préfet de Dioulacolon venu avec le chef d’antenne du PAPIL pour s’enquérir de la situation le vendredi dernier. Une séance de discussion de plus de trois heures de temps pour expliquer le retard des travaux qui son exécuté par des entreprises dont le processus de sélection a été expliqué aux populations par le papil. Nous sommes entrain de trouver des solutions pour les entreprises défaillantes pour continuer le travaille. Mais les travaux sur ce nouveau lot sont réalisés par une entreprise qui n’a rien a voire avec celle de l’année dernière. En plus les financements ne sont pas les même pour ce lot financé par la BID banque islamique de développement alors que les autres le sont par la BAD banque africaine de développement explique le chef d’antenne du PAPIL Amadou Baldé. Mais comme le dira un habitant de Sibéré Koyo « pourquoi les entreprises peuvent se permettre de faire ce qu’elles veulent sans aucune possibilité de sanction ? Il ya des bâtiments construits qui ont commencé à se détériorer en moins de 2ans ». Le sous préfet a indiqué que l’état dispose des moyens pour sanctionner ces entreprises. Il a demandé aux bénéficiaires de laisser les travaux se poursuivre une demande accepté et comme l’a indiqué le chef d’antenne du PAPIL les chantiers démarrés vont se poursuivre bientôt. Dissipant ainsi l’atmosphère dans cette ou les populations appellent à la vigilance pour faire respecter aux entreprises le protocole signé avec le PAPIL .
Abdou Diao