Le 2 avril prochain, le tribunal de grande instance de Ouagadougou se prononcera sur la demande d’identification du corps qui se trouve dans la tombe supposée de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Retour sur un feuilleton judiciaire qui dure depuis près de vingt ans.
Depuis le 29 septembre 1997, date de la première plainte pour assassinat déposée par la veuve de Thomas Sankara, Mariam, et par ses deux enfants, l’affaire qui n’était jusque là que politique a pris des allures de véritable feuilleton judiciaire dans lequel les procédures se suivent et se ressemblent… Tribunaux déclarés « incompétents », plaintes « irrecevables »… La famille n’obtient aucune réponse sur les circonstances de la mort de l’ancien président du Burkina Faso, informe jeuneafrique.com