mercredi, mai 1, 2024

Crise Ukrainienne: « la logique est celle d’une sortie de crise, pas de sanctions »

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Décidé dans l’urgence lundi, un sommet européen de crise débutera à 11H30 à Bruxelles par une rencontre avec le nouveau Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk. Angela Merkel, François Hollande, David Cameron et les 25 autres dirigeants de l’UE se retrouveront ensuite entre eux pour « débattre de la situation en Ukraine et de la réaction de l’UE », a précisé le Conseil européen.

La réunion, qui devrait prendre fin en milieu d’après-midi, a été décidée alors que la crise ukrainienne, après un bain de sang et la fuite en Russie du président Viktor Ianoukovitch, s’est transformée en confrontation inédite entre Moscou et les Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide.

« Violations évidentes de l’intégrité territoriale »

La Crimée, péninsule russophone du sud de l’ex-république soviétique, est contrôlée de facto depuis le 28 février par des soldats armés en uniformes identifiés par la population et les journalistes sur place comme appartenant aux forces russes. Moscou dément son implication et parle de groupes « d’autodéfense » organisée par une population majoritairement d’origine russe menacée par les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev.

Mercredi soir, Barack Obama et David Cameron ont dénoncé une situation « inacceptable ». Le président américain et le Premier ministre britannique ont « exprimé leur grave préoccupation vis-à-vis des violations évidentes par la Russie de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ». Le département d’Etat américain avait affirmé auparavant que « la Russie racontait des histoires fausses pour justifier ses actes illégaux en Ukraine ».

Pas de sanctions à Bruxelles

Au sommet de Bruxelles, « la logique est celle d’une sortie de crise, pas de sanctions », a insisté l’entourage de M. Hollande. « Aucune décision sur des sanctions contre la Russie n’est prévue », a-t-on précisé. Mais « la menace demeure », et elle « doit être crédible ». « Le problème est de trouver un dosage entre les efforts de médiation et les sanctions », a-t-on insisté.

Il y a en effet un grand nombre de sensibilités au sein de l’UE. L’Allemagne et l’Italie ont ainsi manifesté beaucoup de réticences à boycotter les préparatifs du G8 prévu en juin à Sotchi.

Source: RTLInternational

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