jeudi, avril 18, 2024

Après plus de 30 ans de ni guerre, ni paix : La Casamance intéresse subitement Washington!

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L’expert américain en diplomatie Nicholas Kralev soutient que les Etats-Unis d’Amérique ont nommé un conseil spécial pour la Casamance dans le but de résoudre rapidement le conflit dans cette région et d’éviter que la zone ne devienne un foyer de tension à caractère terroriste.

« Les Etats-Unis s’intéressent à ce problème et pensent qu’il pourrait déranger encore s’il n’est pas résolu. Nous avons le bureau des Affaires africaines à Washington et une ambassade des Etats-Unis à Dakar. Mais le gouvernement préfère avoir quelqu’un qui s’occupe spécialement de cette question », a dit M. Kralev à l’APS.

Washington veut « régler ce problème rapidement », a déclaré cet Américain d’origine bulgare et diplômé de Harvard Kennedy School of Gouvernement.

Parlant encore de la Casamance, il estime « ce genre de problème peut engendrer le terrorisme ». « Ils (certains des belligérants) peuvent rejoindre Al Qaida », a ajouté M. Kralev, ancien journaliste au Financial Times et au Washington Times.

« Les Etats-Unis sont inquiets quand un conflit éclate dans le monde, que ce soit local, national, régional… » a-t-il poursuivi.

Le diplomate américain Mark Boulware est en poste au Sénégal depuis le 25 janvier dernier, en tant que conseiller spécial de son pays pour la Casamance. Il remplace James Bullington à ce poste.

M. Boulware, présenté par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal comme « un diplomate émérite, avec une riche expérience dans la région ouest-africaine », a été ambassadeur de son pays en Mauritanie et au Tchad.

Il a également servi la diplomatie américaine au Brésil, à San Salvador, au Cameroun, au Mali, au Botswana, en Gambie, au Burkina Faso et en Indonésie.

La Casamance, l’une des régions sénégalaises les plus prospères, se trouve plombée dans son essor économique par les conséquences d’un conflit né d’une rébellion armée incarnée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), depuis une trentaine d’années.

Depuis 2005, date à laquelle la rébellion et l’Etat sénégalais ont signé un accord de paix ayant abouti à un cessez-le-feu, la région se trouve dans une situation de ni guerre ni paix parfois marquée par des actes isolés de violence souvent imputés à des éléments du MFDC.

APS

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