Le ministre Benoit Sambou gagnerait à engager des concertations immédiates avec les structures dissoutes qui gravitaient autour de la question de l’emploi. Des signaux émanant en fin de semaine dernière des employés de l’ex Agence pour l’emploi des jeunes de la banlieue (AJEB), n’ont pas été assez décryptés pour mieux comprendre le pourquoi d’une colère. Manifestant leur mouvement d’humeur ce vendredi, les agents ont croisé sur le chemin l’avocat maitre El haji Diouf, qui après les explications, semble avoir compris le sens de leur combat et être de cœur avec eux. Selon lui, Macky est en train de commettre une grosse erreur. Pourtant nous dit-on, cette manifestation, de source sûre, n’est que la face visible de l’iceberg, car un front unitaire réunissant les quatre structures dissoutes a fini de se tisser. Les membres de ce front ont prévu un plan d’action qu’ils comptent mettre en branle dès le début de la semaine qui s’annonce ou commence. La presque unanimité de ces ex agences a la conviction que Benoit Sambou est en train de les écarter au profit de nouvelles têtes, pour une nouvelle équipe. Ce qui fonde dans leur sentiment est que des premiers jalons posés, aucun acte ne montre une volonté de les impliquer dans cette cause pour laquelle certains se sont battus 10 ans durant. Pas de concertations, pas d’informations sur leur futur statut, comme s’ils n’existaient plus depuis quelques temps. Même s’ils ont salué la décision du Chef de l’Etat dans sa volonté de fondre les quatre agences en une seule structure pour plus d’efficacité, ils jurent la main sur le cœur qu’ils ne seront jamais les agneaux du sacrifice, ou pire les dindons de la farce. Car au décryptage la naissance saluée de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ) pourrait bien être…une farce. Des raisons que nous tairons pour le moment, nous pousseront à revenir sur cette fameuse agence nouvellement née avec des révélations renversantes. Bipez nous en milieu de semaine si vous ne voyez rien.
Dakaractu