La saison des pluies n’a pas donné de bonnes récoltes. Et pour rattraper cette situation qui a laissé un vide dans les greniers, les populations du Gabou (Bakel) se sont rabattues sur le jardinage. Un espace de plus de quatre hectares aménagés derrière les concessions. Ici, hommes et femmes occupent des espaces horticoles pour produire des légumes (salade, choux, etc) destinés à la vente et donc, à réaliser des économies.
Trouvée dans son jardin, Adama Coulibaly renseigne : » puisque la saison des pluies n’a pas été bonne, j’ai décidé de faire comme les autres ; trouver une superficie pour pratiquer l’horticulture. » Même si ce jardin n’est pas trop prometteur, « je pense qu’après récolte et vente des légumes ce serait mieux que l’hivernage. » Mieux » on peut avoir de quoi satisfaire quelques besoins quotidiens », a-t-il précisé.
Pour arroser les plantes, les jardiniers sont obligés de puiser l’eau d’un puits profond de plus de 25 mètres. « Pourtant nous avons un groupe électrogène, mais il ne peut pas répondre a la forte demande », a déclaré Bouba Dembélé. Il se désole du fait que pour alimenter ce groupe « il nous faut au moins 5 litres de gasoil. C’est un budget, c’est pourquoi nous puisons quelques fois pour économiser le carburant ». « Nous lançons un appel aux autorités pour qu’elles nous aident en motopompes et autres outils destinés au bon fonctionnement d’un jardin, déclare-t-il.
Tapa TOUNKARA (Envoyé spécial / iGFM)