OTAGE Politique
N’ayant jamais appris, ni dans l’histoire ni au cours de notre vie, qu’une cours comme la CREI existe dans un pays où la démocratie est effective ;
Ayant aussi constaté l’unanimité des juristes rencontrés en Europe sur la non-conformité de la CREI avec la démocratie et les droits de l‘Homme ; et
Etant convaincus que les méthodes et pouvoirs de la CREI ne garantissent pas un procès juste et équitable ;
Que nous des sénégalais établis en Belgique et environs, avons décidé de nous investir, par devoir de conscience, pour la libération de tous les victimes de la CREI.
C’est le constat que la justice sénégalaise est de connivence avec le régime, qui nous a engagé pour la libération de l’otage Karim Wade, parce que sa détention, aussi bien sur le fond que sur la forme, a des relents de kidnapping politique.
Un procureur spécial qui faisait des inquisitions et violait la présomption d’innocence dans sa conférence de presse à travers laquelle il indexait Karim Wade tel un parfait coupable.
Des membres du gouvernement avec de hauts responsables du régime qui rivalisaient de contradictions, sur leurs montants douteux qu’ils imputaient à Karim, en voulant appuyer la CREI.
Un procureur révoqué par la cours suprême qui faisait parti de cette CREI, sans que cela n’affecte son réquisitoire, par la seule volonté de l’accusateur.
Les tripatouillages juridiques fomentés pour détenir et maintenir Karim Wade en prison, illustrés par son interpellation précipitée, sa détention de 6 mois à la recherche de preuves suivie d’une fabriquée seconde mise en demeure à 1 mois de l’expiration de l’instruction.
Les agissements sur l’affaire de la » traque des biens mal acquis ne sont dignes que d’un état conspirateur et d’une justice courtisane du régime.
Car pour atteindre Karim Wade, des magistrats ont fait faire à la justice sénégalaise une régression de 31 années, pour déterrer une loi pourtant abrogée en 1984, fabriquée à l’époque pour soumettre les récalcitrants à la dévolution socialiste de 1981. Nous sommes choqués par les agissements de certains magistrats qui ont accepté les rôles de mercenaires pour un régime résolu à passer sur le corps de tous ses adversaires pour 2019.
Nous du REPLIK considérons comme illicite l’argent du contribuable sénégalais que cette CREI caporalisée, utilise pour entretenir le mensonge d’état contre Karim Wade, et avec lequel des magistrats ont décidé de nourrir, de soigner, de vêtir les membres de leurs familles, ou d’aller à la Mecque …,
De divers bords politiques, ou non affiliés à un parti, nous avons décidé de nous dresser contre l’injustice que représente à nos yeux la prise d’otage de Karim Wade ; convaincus de la légitimité de notre cause par les 8 mois d’infructueuse recherche de preuves par les commissions rogatoires, malgré les moyens colossaux et toute l’immense énergie déployée par les accusateurs ; et aussi par toutes les récompenses perçues par tous ceux qui ont contribué à faire croire aux sénégalais que Karim aurait volé des milliards.
Pour nous les membres du REPLIK, la CREI est une aberration juridique. Nous pensons que la comédie politico-juridique n’a que trop duré et qu’il est temps d’y mettre fin, parce qu’elle ne fait qu’entretenir l’arbitraire dans notre pays où jadis les magistrats étaient perçus comme des hommes qui incarnaient des valeurs cardinales.
La seconde mise en demeure et le second mandat de dépôt ne sont qu’un abjecte subterfuge juridique que cette CREI, incapable de prouver ses allégations malgré ses pouvoirs injustifiés, a inventé pour maintenir Karim Wade en prison.
Nous invoquons le principe fondamental et universel du droit qui veut qu’avant d’emprisonner qui que soit, il faudrait avoir des preuves tangibles.
A ce titre, nous nous joignons au combat des ASS-KAW, des MLK…, à qui nous tendons la main et signalons à leurs membres, à tous les artistes engagés comme Pacotille, Requin…et aux citoyens qui aspirent à une justice scrupuleuse, que nous sommes des alliés en Belgique disposés à les accueillir à toutes fins utiles pour mener le combat pour la libération de l’otage politique Karim WADE.
Nous invitons nos compatriotes à rejeter la CREI qui n’est rien d’autre qu’un instrument politique destiné à cautionner des mensonges d’Etat. » Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir.
PROGRAMME : REPLIK qui une plateforme d’échange destinée à la diaspora, de lutte pour le renforcement de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal, sera installé dans toutes les grandes capitales européennes, américaines et africaines.
BUREAU PROVISOIRE
REPLIK-Belgique :
Portes paroles : Aminata Mbaye, Fatoumata
Coordonnatrices : Ndèye Diop, Nancy
Conseillers : Papis Kane, Bocar Ndiaye.
Via : derniereminute.sn