L’école sénégalaise a ouvert ses portes depuis le 1er Octobre 2013.A peine avoir démarré les enseignements apprentissages dans les différents établissements de la circonscription éducative du département, les potaches de Diaobé,eux traînent encore les pieds faute d’infrastructures adéquates à savoir des tables bancs,des toilettes . Pire les candidats au bac n’ont jusqu’à présent pas vu leur professeur de philosophie.Un seul a été affecté à Kounkané et pour que ce dernier fasse la navette de Kounkané à Diaobé,des conditions matérielles et financières ont été posées par l’éducateur.Le proviseur Coumba korba Bakhoum,trouvé sur les lieux au moment où les élèves arpentaient les grandes artères de la commune, reconnaît que le temple du savoir a d’énormes difficultés à surmonter. Etant une nouvelle création après s’être détaché du CEM, beaucoup de travaux sont en chantier, comme la confection de 6 huttes qui sont déjà décriées par les potaches,des tables colmatées de gauche à droite. S’agissant de l’obtention d’eau potable, il est à la recherche de fûts qui seront régulièrement remplis et mis à leur disposition et s’il faut y forer des puits ou d’installer des robinets,il est hors de question dit il car cela dépasse ses compétences. Dans leur plateforme revendicative, ils exigent des toilettes qui n’existent même dans l’enceinte du lycée .Et là le proviseur.compte s’y atteler le ,plus tôt possible,seulement plus de 200 potaches n’ont pas voulu s’acquitter de leurs frais d’scolarité et c’est avec cet argent ajouta t il que les travaux seront effectués dans les plus brefs délais. Le manque de professeurs inquiète plus d’un. Pas de philosophie, un seul en svt pas d’espagnol et français et pour cela M.Bakhoum lance un appel aux autorités compétentes pour que la situation puisse être décantée. Un quantum horaire déjà grignoté n’augure pas des lendemains meilleurs nous dit un parent d’élève et l’Etat doit revoir la création tous azimuts de collèges et de lycées . Il faut maintenant songer à la construction et à l’équipement de toutes écoles pour un enseignement de qualité. Seulement,il est regrettable de constater que le niveau des élèves baisse au jour le jour et ce sont eux qui assureront la relève de demain..Dans ce cas, ils méritent une attention particulière et un encadrement hors pair pour espérer sortir le département de l’analphabétisme et de l’ignorance. Très remontés,Thierno Baldé,le président du foyer scolaire et ses camarades ,voulant se faire entendre ont délogé toutes les autres écoles de la ville pour qu’une issue heureuse soit trouvée par les autorités académiques afin que les cours démarrent sérieusement au lycée de Diaobé.Pour l’heure,la grève des lycéens est sur toutes les bouches.
Elhadji Lonka Sabaly
Avec Setal.net,