dimanche, juin 15, 2025

Pour avoir tué, le 10 décembre 2009, le nommé Abdoulaye, M. Mbodj a été condamné, hier, à 20 ans de travaux forcés par la cour d’assises de Kaolack

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La cour d’assises de Kaolack n’a pas été clémente avec l’accusé M. Mbodj, condamné hier à 20 ans de travaux forcés, pour avoir tué d’un coup de couteau le nommé Abdoulaye. Il faut dire que tout est parti d’une altercation qui avait opposé l’accusé au neveu de la victime à propos d’un téléphone portable. Revanchard, l’accusé a attaqué Abdoulaye et lui a planté un coup de couteau mortel à la poitrine, alors que ce dernier se rendait au marché de Latmingué. Agé de 28 ans, l’accusé, mécanicien de profession, a reconnu, sans ambages, les faits à lui reprochés, même s’il dira n’avoir nullement l’intention de le tuer.

Perpétuité requise

L’affaire semble mal emballée pour l’accusé qui a plaidé coupable en précisant, hier, à la barre, n’avoir nulle intention de tuer. En effet, l’avocat général a requis les travaux forcés à perpétuité, convaincu que M. Mbodji a commis un homicide volontaire sur quelqu’un qui n’était nullement concerné par le problème. Les avocats de la défense, en l’occurrence, Mes Omar Diop et Malick Diouf, ont, tour à tour, sollicité la disqualification en coup fatal sans intention de donner la mort et plaidé une application bienveillante de la loi. Mais, la cour d’assisses de Kaolack, après avoir délibérée conformément à la loi, l’a condamné à 20 ans de travaux forcés.

Cheikh Moussa SARR / rewmi.com

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