Le recrutement au niveau du CICES est cœur de l’actualité de la foire internationale de Dakar. Depuis, jeudi 28 novembre date d’ouverture de la 22e édition, Des centaines de jeunes filles et de garçons à la recherche d’un emploi temporaire courent toujours après l’oiseau rare.
Pourtant le Directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal: » ce n’est pas tellement les diplômes qui priment pour obtenir un travail au CICES. Le Dr Cheikh Ndiaye, rassure qu’ » on n’a besoin d’être titulaire d’une maitrise ou ingénieur pour travailler dans la foire. Pour lui, » il suffit d’être un sénégalais, en bonne santé, avec un certain niveau. On a besoin entre autres employés, de vendeurs. Donc pas nécessaire de disposer d’une maitrise ou d’un diplôme d’ingénieur pour le faire.
Il reconnait toutefois que pour cette année, il y a une forte demande. Il a personnellement » reçu 5000 demandes. Je ne peux pas satisfaire 5000 demandeurs ce n’est pas possible. Pour être en parallèle avec la vision du président de la République et aider les jeunes à trouver de l’emploi. J’en ai recruté, aux dernières informations, 1400 jeunes ce qui est inédit dans l’histoire du CICES. Cela, selon lui, » c’est pour montrer que le CICES est en train d’assurer sa responsabilité sociale. Le CICES, » n’est pas là pour recruter les diplômés et les non diplômés mais est au service de tous les Sénégalais qui sont aptes à faire le travail demandé. Donc on ne s’appesantit pas sur le diplôme pour recruter.
Par contre, dit-il » il y a des travaux que seuls les diplômés peuvent faire. Par exemple, si on a besoin d’un opérateur de saisie, On ne peut pas prendre celui qui n’a pas fait les bancs. C’est valable pour une opération financière, il faut quelqu’un qui a des connaissances en comptabilité.
Par ailleurs, le directeur général a abordé l’épineuse question des stands décriés par des exposants. » Le CICES dispose de 15500 m2 en terme de pavillon et de salon. L’année dernière, nous avons battu le record en vendant 16500m2 d’espace. C’est pourquoi l’année dernière il n’y a pas eu de contestation, a-t-il rappelé. Pour cette année, soutient-il » c’est une année exceptionnelle, la demande est si forte qu’on est allé jusqu’à 20000 m2 donc il y a 5000 de plus que l’année passée. Face à cette situation, » les exposants sont dans leur droit de demander et nous aussi pour remplir notre mission de service social, nous n’avons pas le droit de refuser les demandes. On a accepté toutes les demandes et on s’est fixé comme objectif de construire des stands pour tout le monde, a laissé entendre M. Ndiaye.
En définitive, » pour cette année, il faut que les exposants nous comprennent, il y a une forte demande à satisfaire, on a fait des pieds et des mains pour les satisfaire mais il reste encore du travail à parfaire, a-t-il conclu
Tapa TOUNKARA
Source: http://www.gfm.sn