Maïmouna Ndoye Seck a fait face aux députés, hier. Le ministre en charge de l’Energie a présenté son budget qui a connu une hausse de 9 647 149 260 FCfa. Mais du fait du détachement du ministère des Mines, les dépenses de personnel et de fonctionnement ont chuté. Les députés l’ont interpellée sur l’électrification rurale, la cherté des factures, des bonbonnes de gaz, des branchements anarchiques, entre autres.
Comme une chanson, les députés ont entonné le même refrain. A l’unanimité, ils ont déploré la cherté des factures d’électricité, du prix des bonbonnes de gaz, la recrudescence des incendies dans les marchés, mais surtout les retards dans l’exécution des projets d’électrification rurale. Le ministre de l’Energie, Maïmouna Ndoye Seck, qui défendait hier son budget arrêté à la somme de 97 755 882 340 FCfa, contre 88 108 733 080 Fcfa en 2013, soit une hausse de 9 647 149 260 Fcfa en valeur absolue et 10,95% en valeur relative, s’est heurtée aux vœux des députés d’avoir de l’électricité dans les zones rurales. Pour le député de Rewmi, Thierno Bocoum, c’est une injustice qu’il faut vite réparer. « Il y a des problèmes sérieux dans la distribution de l’énergie. Certains villages n’en ont même pas.
Ferloo