Amath Thiam, âgé de 65 ans a été victime d’un lâche assassinat dans le quartier périphérique de Saré Guilel. La victime a été retrouvée dans la journée du samedi 16 novembre 2013, battue à mort, brûlée et traînée sur une distance de 30 mètres dans les broussailles juste derrière la caserne des sapeurs-pompiers.
Le caractère effroyable du meurtre du vieil homme Amath Thiam à Saré Guilel, un quartier périphérique de Tamba bafoue l’humanité qui dort en chaque individu. L’homme âgé de 65 ans a été tué, une partie de son corps mutilée et brûlée. L’horreur dans toute sa cruauté. La découverte est survenue dans la matinée du samedi 16 novembre. Tout est parti d’un passage d’un homme dans la broussaille du quartier Saré Guilél juste derrière la caserne des sapeurs-pompiers. Celui-ci a fait cette découverte macabre avant d’informer les hommes du Commandant Oumar Kane de la 61e compagnie d’incendie et de secours. Celui-ci à son tour joint les hommes du commissaire Divisionnaire Bassamba Camara de la police de Tambacounda qui rappliquent dare-dare sur lieux pour constater les dégâts. Sur place, ils font face à un homme battu à mort, une partie du corps brûlée et trainée sur une distance de 30 mètres. Un spectacle désolant. A côté de la découverte macabre, des effets épars : bouteilles d’eau en plastique, des sachets en plastique, des cahiers sur lesquels sont notées des écritures en arabe trouvés au pied d’un transformateur de courant électrique y ont été retrouvés. Ce crime a choqué plus d’un. Informé, le procureur de la République Demba Traoré a adressé une réquisition au médecin-légiste, Dr Sogo Millogo qui s’est déplacé sur place. Après le constat des limiers et du médecin généraliste du Centre hospitalier régional de Tambacounda. Une enquête est diligentée par les limiers pour déterminer les causes de cet ignoble forfait.
L’examen du corps révèle un meurtre
Le Docteur Sogo Millogo du Centre hospitalier régional de Tambacounda n’a pas mis du temps pour procéder à l’examen du corps de Amath Thiam. Il s’agit d’un corps calciné gisant face contre terre et recouvert par la cendre et des livres avec des écritures en arabe qui ont servi de combustible et dont certains fument encore. Poursuivant l’examen, il a été révélé que les membres inférieurs ont été brûlés jusqu’aux os et la partie gauche de l’abdomen jusqu’à la cavité abdominale avec issue des viscères par la brèche ainsi créée. Le corps est retourné, la partie supérieure du thorax et le visage ont été épargnés par les flammes. Ces parties sont recouvertes de sang issu des blessures du visage et du cou. Une fracture des alvéoles dentaires supérieures associée à une plaie de la commissure labiale gauche et une plaie de la lèvre inférieure. Deux plaies latéro-cervicales gauche dont l’une pénétrante a sectionné la tracée. Pour conclure, l’homme de l’art souligne qu’il s’agit d’un meurtre perpétré sur un homme souffrant de troubles urinaires et le crime a été perpétré dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier. Le corps sans vie a été remis à ses parents hier dimanche pour les besoins de son inhumation. Nos sources de nous informer que le vieil a été déclaré porté-disparu par ses parents il y’a 40 ans et aurait été retrouvé à Tambacounda il y’a juste quelques mois par un des membres de sa famille.
Pape Ousseynou DIALLO
L’OBS