jeudi, mars 28, 2024

René Fernandez le caïd de Khar Yalla / Grand-Yoff, est arrêté !

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René Fernandez est connu comme le caïd des agresseurs de Grand-Yoff. Après avoir réussi à s’extirper, menottes aux poignets, des mailles des limiers, il a vu sa cavale prendre fin. Sous le coup de plusieurs délits, il devra répondre, entre autres délits, de coups et blessures sur un agent de police, d’agressions et de vols.

Le 4 octobre 2013, la dame Rougui Diallo sollicite des limiers de Grand-Yoff une intervention à la cité millionnaire, pour mettre un terme à une rixe dans laquelle étaient impliqués son frère, Mamadou Diallo et le nommé René Fernandez. L’équipe d’intervention des éléments de la brigade de recherche dépêchée sur les lieux subira la vive résistance de René qui, armé de pierres, a même blessé à la tempe droite l’agent Souleymane Diédhiou. Maitrisé, René parvint, tout de même, à s’enfuir, menottes aux poignets. Interrogé, il a reconnu les faits de rebellions et de coups et blessures volontaires sur l’agent Diédhiou, plaidant l’orgueil. Il est sous les verrous depuis le 2 novembre dernier, alpagué à hauteur du monument de Grand-Yoff, conduisant un scooter, objet de vol armée en réunion sur la personne du lutteur Saliou Samb dit Saloum-Saloum.

Modus operandi

Cité dans le procès verbal, le lutteur confie : «je m’entraine souvent très tôt en bordure de mer et c’est le matin du 28 octobre, aux environs de 5 heures du matin, alors que je me rendais à la plage du centre aéré de la Bceao, que j’ai été attaqué par des agresseurs aux alentours des deux voix de Liberté 6 extension. Ralentissant devant un «dos d’âne», j’ai senti un objet lourd s’abattre sur moi. Tombé, les agresseurs m’ont aspergé d’un produit neutralisant, pris mon scooter et se sont évanouis dans la nature. Blessé, les sapeurs pompiers m’ont évacué après le constat d’usage des gendarmes de la foire. J’ai reconnu, parmi les agresseurs, Ibou le fou, un bandit notoire de Khar Yalla qui a nié en faire partie.» René qui dit avoir reçu le scooter d’Ibou le fou, crie n’être, ni de près ni de loin, mêlé à l’agression. En attendant, il est en garde à vue.

Cheikh Moussa SARR/ rewmi.com

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