Le nouveau lycée de Vélingara continue de faire couler beaucoup d’encre et de salives .Ainsi après la sortie du président de la commission santé et éducation du conseil régional de Kolda, C’est au tour des membres du mouvement « Vélingara souffre » de monter au créneau pour s’insurger contre le blocage des travaux du nouveau lycée .Face à la presse ce vendredi Ismaël Mané le coordonnateur du mouvement et ses camarades n’ ont pas fait dans la dentelle pour dénoncer vigoureusement cette situation catastrophique qui sévit dans ce lieu de savoir « La rentrée des classes s’est effectuée dans la plus grande désolation à Vélingara. Une situation due en grande partie par le nouveau lycée qui tarde à ouvrir ces portes. Alors qu’il (ce lycée) devait accueillir les élèves qui sont actuellement dans l’ancienne école primaire transformée en Cem et qui fait office de lycée. Et à notre grande surprise ce lieu est devenu un enclos des chèvres et des moutons en errance. Un lieu de débauche » s’est il exclamé. Et d’un ton menaçant il averti « il est temps que l’Etat songe à nous et qu’il parvienne à honorer ses engagements, dans ce lieu il y a un problème d’eau et d’électricité. C’est ce qui manque pour que les élèves puissent venir suivre les cours, Et mieux les effectifs sont devenus pléthoriques au lycée, alors qu’ici, il y’a que 16 classes physiques. » Poursuivant ses propos, il ajoute « l’oubli et l’ignorance de l’état vis-à-vis de nos préoccupations se sont démontrés dans la déclaration de politique générale du Premier Ministre Mimi Touré .Aucun projet sérieux n’est retenu pour Vélingara. Nos députés n’ont fait que somnoler dans l’hémicycle. Ils n’ont pas dédaigné prendre la parole. C’ est pourquoi nous réclamons leur démission purement et simplement de l’Assemblée Nationale .Et nous leur déclarons persona non gratta à Vélingara » Pour Boubacar Diallo le président du Fosco du lycée, ils vont d’abord sensibiliser toutes les populations avant d’entamer une quelconque action. « Nous ne voulons pas que ce qui s est passé le 18 mars se reproduise encore mais si on nous pousse à le faire nous n’hésiterons pas à descendre dans la rue. » A –t-il dit .
Babacar Diouf / Koldanews