A l’origine de ces énormes sommes dues à la Sapco, un bradage à vil prix des terres de Saly. Une vieille forfaiture qui s’est faite, dans sa presque globalité, sous l’ex-Dg de la Sapco, Ndiouga Sakho, et que les nouvelles autorités de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques ont voulu réparer, en appliquant, sur instruction de l’actuel chef de l’Etat Macky Sall, le prix normal à tout le monde. Parmi ces personnalités et institutions qui étaient pris les mains dans le foncier et qui ont été «redressés», il y a l’ex-Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, l’Institut Diambars, le Golf de Saly…
Chef de l’Etat du Sénégal de 2000 à 2012, Me Wade avait acquis en 2003 un bail de 28 813 m2 dans la station balnéaire de Saly Portudal, au prix modique de 87 FCfa le mètre carré. Alors qu’il était fixé à 435 FCfa.
Pareil pour l’Institut Diambars, qui a acquis deux baux avec des prix au mètre carré, très loin du tarif normal. Le premier, sur surface bâtie est de 5 472 m2, payé à 354 FCfa le mètre carré. Le second sur surface non bâtie est de 144 528 m2, payé à 6 FCfa le mètre carré. Mais, c’est le Golf de Saly qui remporte la palme. Sur une surface de 553 000 m2, il a acquis, lui aussi, le bail à 6 FCfa le mètre carré.
Rattrapés par le temps, ils doivent, rien qu’à eux trois, presque trois milliards de FCfa à la Sapco.
L’OBS via derniereminute.sn