Le fils du président Malien IBK, Karim Keïta a posé sa candidature au sein du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali, pour le scrutin législatif du 24 novembre prochain, une candidature qui ne fait pas l’unanimité.
Je suis un citoyen malien, j’ai des ambitions pour mon pays et j’ai envie de commencer par un mandat électif. Je ne veux pas être nommé par une décision de ministre ou par un décret présidentiel. J’ai envie d’être élu d’abord et avoir une légitimité politique , a confié Karim Keïta
De nombreux militants et leaders du parti du Tisserand,soutiennent que l’investiture du fils du président Ibrahim Boubacar Keïta,dans la commune II à Bamako pour le scrutin législatif, viole les critères de choix des, élaborés par la commission d’établissement des listes électorales.
Selon les textes, pour devenir candidat du RPM dans une circonscription électorale, le militant doit être un électeur éligible jouissant de ses droits civiques et politiques dans la zone, avoir résidé depuis 6 mois dans la commune et justifié un militantisme d’au moins 3 ans.
Cependant, selon ses détracteurs Karim Keïta âgé de 33 ans n’aurait jamais milité dans un comité de la commune II, ni dans aucune section et sous-section.
Pourtant l’un de ses principaux challengers, Youssouf Sidibé, le porte-drapeau de la sous-section de Bagadadji, vient de retirer sa candidature au profit du fils Keïta très actif dans le Mouvement des jeunes RPM.
Défendant ses ambitions politiques,face à ses, détracteurs le fils du président soutient avoir passé toute sa jeunesse dans le quartier de Quinzambougou où il a gardé des contacts avec ses anciens compagnons. La jeunesse qui est d’ailleurs son argument phare pour se positionner lors des législatives de novembre.
Source : Koaci