La rentrée des classes fixée avant la fête de l’Aïd El Kébir risque de faire perdre un peu de saveur au mouton de Tabaski. A moins de deux semaines de cet important événement religieux, les parents d’élèves sont dans l’embarras. Certains ne dorment que d’un seul œil. Et pour cause, Il est difficile pour eux d’honorer, dans un délai aussi court, les frais de scolarité et de faire face à la fièvre festive relative au sacrifice d’Abraham. En ce moment, les gymnastiques financières vont bon train chez les fouladounabhé salariés pour satisfaire les besoins de la famille. Dans le monde rural la situation parait plus difficile puisqu’on est loin de la période des récoltes de l’arachide et du coton qui constituent les principales sources de revenus des villageois. L’un dans l’autre, ces deux événements vont avoir lieu. Mais, quelles sont les séquelles qu’ils vont créer ?
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