vendredi, avril 19, 2024

Boissons énergisantes : quels sont les risques ? Explications

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Les boissons énergisantes sont pointées du doigt dans un rapport l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) qui déconseille leur consommation chez les enfants et les femmes enceintes. Mais quels sont les risques ?

Les boissons énergisantes sont dans le collimateur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation. L’Anses s’est penchée sur ces boissons arrivées sur le marché français en 2008 et qui se consomment en France au volume de 40 millions de litres par an. Et le constat est inquiétant : l’agence met en garde contre la consommation de ce type de boissons chez les enfants et les femmes enceintes notamment.

Les boissons énergisantes, c’est quoi ? Il s’agit de boissons « dopées » à la caféine, à la taurine, au ginseng ou aux vitamines ayant un effet excitant sr le corps humain. De type Red Bull, Monster, ou Burn, celles-ci ne doivent pas être confondues avec les boissons « énergétiques » qui sont quant à elles destinées aux sportifs. A la différence des boissons énergétiques, les boissons énergisantes n’aident pas le corps humain à l’effort ou à la récupération selon les experts.

Quels sont les effets et les dangers des boissons énergisantes ? De nombreux risques ont déjà été pointés du doigt. C’est d’abord le mélange des boissons énergisantes avec de l’alcool qui ont attiré la méfiance des pouvoirs publics. Au Québec, l’agence sanitaire (INSPQ), a pointé très tôt les effets indésirables d’un mélange excessif de caféine et d’alcool qui favorise la déshydratation et aurait des effets sur le cœur notamment.

Mais même seules, les boisons énergisantes seraient dangereuses. Une boisson énergisante perturbe en effet le rythme cardiaque (tachycardie) par un apport conséquent en excitant. Mais elle peut aussi avoir des effets neurologiques (tremblements, crises d’épilepsie, vertiges) ou psychiatriques (agitation, confusion, angoisses). L’Anses cite dans sont rapport deux cas de crises cardiaques mortelles directement suspectées d’être liées à ce type de consommation, mais « en cours d’investigation ». 24 autres cas, non-mortels, ont été recensés via les centres antipoison et l’InVS (institut de veille sanitaire). Parmi eux, treize ont un « lien de causalité possible ou probable » avec les boissons énergisantes. Des cas d’accidents vasculaires cérébraux ont aussi été recensés par l’agence sans lien clairement établi.

Linternaute

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