Dimanche 21 septembre, une imposante manifestation contre la hausse du prix de certains carburants a traversé la capitale marocaine, Rabat, à l’appel du grand parti de l’Istiqlal. Trois mois après avoir quitté le gouvernement, les conservateurs avaient appelé les Marocains à se mobiliser contre le Premier ministre islamiste Abdelillah Benkirane, sur fond de flambée du prix du baril de pétrole. Mais les syndicats n’ont pas suivi. Alors, le royaume est-il réellement en proie à une grogne sociale grandissante, ou plutôt à un subtil jeu de positionnement de l’opposition ?
Abdelilah Benkirane lors d’un meeting à Rabat, le 11 novembre 2011. AFP PHOTO / Abdelhak.Senna
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Source: Rfi