Des femmes de la Casamance, regroupées au sein de la plateforme pour la paix en Casamance ont revendiqué le week-end à Ziguinchor, l’ouverture du procès des prisonniers du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc) détenus depuis sept (7 ans) voire plus.
Ils sont nombreux les personnes accusées à tort ou à raison, d’être des membres actifs des rebelles du (MFDC). Dans ces circonstance où plusieurs parmi eux ont été arrêtés suite à leur forfaits ou d’éventuelles connivence avec les rebelles, et mis en détention préventive depuis sept ans, voire plus même et sans procès aucun. Cette situation, préoccupe les femmes des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, regroupées au sein de la plateforme des femmes de la Casamance. Elles sont montées samedi au créneau pour demander l’Etat du Sénégal d’ouvrir un procès » juste et équitable » pour ses prisonniers.
« Nous demandons l’ouverture d’un procès juste et équitable pour les prisonniers du MFDC détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor(Mac) depuis 7 ans maintenant » a laissé entendre la coordonnatrice de la structure Ndèye Marie Thiam Diédhiou, devant la conseillère spéciale pour la Casamance, de l’ambassade des Etats-unis Sue Ford Patrick, lors de la journée la journée mondiale de la Paix. Cette plateforme des femmes de la Casamance a aussi déploré l’arrêt du déminage dans cette région sud du Sénégal rapporte l’Observateur.