jeudi, avril 18, 2024

La Syrie n’est « pas en guerre civile », mais attaquée par Al-Qaïda

Ne ratez pas!

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que son pays n’était « pas en guerre civile », mais attaqué par des « dizaines de milliers de jihadistes », la plupart d’Al-Qaïda, dans un entretien à la télévision américaine FoxNews diffusé mercredi soir. M. Assad, dont l’interview a été réalisée à Damas mardi, s’est en outre adressé indirectement à son homologue américain Barack Obama en l’exhortant à « écouter le bon sens de (son) peuple ».

Dans ce long entretien mené par deux journalistes américains de FoxNews, le président syrien a assuré que son pays n’était « pas en guerre civile ». « Nous avons une guerre, une nouvelle sorte de guerre » avec des « dizaines de milliers de jihadistes » de plus de 80 nationalités différentes. « Ce que je peux vous dire c’est que 80% — certains disent 90%, nous n’avons pas de données précises — de ces terroristes sont membres d’Al-Qaïda et de ses branches », a dit le chef de l’Etat, qui s’exprimait en anglais.

D’après lui, depuis le déclenchement du conflit il y a deux ans et demi, « des dizaines de milliers de Syriens » et 15.000 soldats gouvernementaux ont été tués, la plupart par « des attaques terroristes, des assassinats et des attentats suicide ». Il a encore affirmé que l’attaque aux armes chimiques du 21 août était le fait des rebelles et non de ses forces armées.

Accord sur les armes chimiques

Les Occidentaux et plusieurs pays arabes accusent le régime de Damas d’avoir perpétré ce massacre, qui a failli déclencher des frappes militaires américaines et françaises. La Russie, alliée de la Syrie, et les Etats-Unis ont scellé samedi un accord à Genève sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien.

Le président syrien Bachar al-Assad a également admis lors de cet entretien que son pays avait bien des armes chimiques et a assuré que cet arsenal serait détruit. Il a indiqué que ce démantèlement coûterait « un milliard de dollars » et prendrait au moins un an.

Le président syrien a reconnu qu’en « adhérant la semaine dernière à un traité international sur les armes chimiques », la Syrie avait donné son accord « pour se débarrasser de ces armes, pour les détruire ». « Je crois que c’est une opération techniquement très compliquée. Cela requiert beaucoup d’argent, autour d’un milliard » de dollars.

Ce démantèlement se fera selon « un certain calendrier (…) il faudra une année, peut-être un peu plus », a dit M. Assad.

Source: RTLInternational

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Huit blessés après un séisme de magnitude 6,3 dans l’ouest du Japon

Huit personnes ont été légèrement blessées lors d'un séisme d'une magnitude de 6,3 survenu mercredi soir dans un détroit...

Notre sélection pour vous