Selon une étude publiée par l’institut de défense IHS Jane’s, dont des extraits ont été publiés dans le quotidien britannique The Daily Telegraph, les jihadistes et islamistes membres de groupes extrémistes forment près de la moitié des forces rebelles. « C’est absolument crédible. Moi, je dirai même un petit peu plus », a déclaré Carla del Ponte lors d’un entretien avec la RTS, tout en précisant que son équipe n’avait pas encore fait ses propres calculs. « Plus le côté des opposants démocratiques et pour la paix diminue, plus augmentent les extrémistes et naturellement plus augmentent les crimes commis par les opposants », a-t-elle ajouté.
Bachar al-Assad n’a pas l’apanage des « crimes atroces »
Carla del Ponte a rappelé qu’outre les crimes commis par les forces loyales au président Bachar al-Assad, des « crimes atroces » avaient également été perpétrés du côté des rebelles.
L’étude de l’institut IHS Jane’s doit être publiée cette semaine. Elle évalue à 100.000 le nombre des rebelles engagés dans le combat contre le régime du président Assad. Mais ces combattants se sont divisés en près de 1.000 groupes différents depuis que la guerre civile a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Source: RTLInternational