En réponse à une requête du gouvernement qui demandait l’autorisation de passer des marchés de gré à gré à hauteur de 1000 milliards avec des chinois, pour la réalisation d’infrastructures de grande envergure comme l’autoroute à ménage Diamniadio-Thiès-Diourbel-Touba, neuf ponts, la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako par le sud, la construction du chemin de fer aéroport Diass-Dakar, l’Armp avait reconnu la pertinence des projets précités ainsi que leur caractère urgent. Mais aux dernières nouvelles l’autorité de régulation des marchés publics a fait un virage de 180°.
En effet, selon le quotidien Libération, ce corps de contrôle qui dépend de la Primature exige de l’Etat un dossier d’appel d’offres type. C’est-à-dire rendre public un appel d’offres dans lequel il est clairement précisé que l’attributaire va aussi trouver le financement des projets, mais aussi faire des taux préférentiels à l’Etat. Avec la nouvelle donne, ce sont les chinois qui étaient bien partis pour tout rafler qui auront à leurs basques des concurrents car toute entreprise qui se croit capable d’avoir le poids financier pour endosser les grands projets de Macky Sall peut soumissionner.
Libération