mercredi, avril 24, 2024

Carla Bruni se confie sur son passage à l’Elysée et sur les moments difficiles de sa vie (vidéo)

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Carla Bruni n’est plus la première dame de France. Elle a repris sa carrière de chanteuse, a sorti un album en avril dernier et sera en Belgique à l’automne prochain. Notre journaliste Christophe Giltay l’a rencontrée. Elle lui a parlé de l’influence de chanteurs comme Charles Trenet et Jacques Brel. « Brel je ne vois pas comment il pourrait ne pas inspirer toute personne francophone qui essaie de se mettre à la chanson. J’ai écouté ce merveilleux album de Stromae, c’est inspiré par Brel aussi, c’est curieux. J’aime la voix de Stromae, parce qu’elle a quelque chose de lyrique comme avait Brel, de généreux. Il y a un moment ou même les gens qui n’aimeraient pas Brel sont obligés d’entendre ça et d’écouter ça. »

L’Elyée? « Une espèce d’aventure exceptionnelle, extraordinaire »

Carla Bruni a également évoqué son passage à l’Elysée en tant que première dame de France. C’est maintenant derrière elle, mais elle en garde un souvenir extraordinaire. « Ce n’était pas difficile, c’était un peu comme une espèce d’aventure exceptionnelle, extraordinaire. Vraiment j’ai gardé un bon souvenir de l’Elysée. J’y ai peu vécu, j’allais là-bas pour des situations de travail, de protocole ou d’accueil de certaines personnes que je devais recevoir, c’était intéressant, un tout autre monde que le mien. Une toute autre vie que celle que je connaissais et c’était très intéressant, ça n’a pas été malheureux. Il faut dire que c’était avec l’amour que je suis rentrée là-dedans, par hasard. Donc c’était joyeux pour moi, d’être avec mon homme à cette occasion. J’avais peur de me tromper évidemment puisqu’on est très observé. La pression peut-être est la partie un peu difficile. Pour le reste ça a été une belle aventure, enrichissante, différente de tout ce qu’on peut vivre dans une vie. »

« Il est très difficile d’échapper à la mort des autres »

Tout semble sourire à Carla Bruni. Elle a été mannequin, chanteuse, femme du président de la République et pourtant sa vie n’a pas toujours été facile. Mais elle relativise en expliquant que c’est le lot de chacun, que la fête s’arrête toujours à un moment ou à un autre. « Il est très difficile d’échapper à la mort des autres, à la maladie que ce soit pour soi-même ou pour les autres, donc dès qu’on a dépassé 25 ans de nos jours, la fête s’arrête. Personne n’échappe aux désastres dans la vie parce que ces désastres-là sont de l’ordre de la destinée des êtres humains. »

« J’ai perdu mon père à 25 ans, mon frère à 35, donc je connais un petit peu ces genres de peine »

« Evidemment ma vie de l’extérieur peut paraître comme une fête, mais elle est comme toutes les vies, c’est-à-dire qu’elle a, quelques soient ses privilèges, ses désastres et ses fractures. Peut-être que les seules personnes pour qui on pourrait dire que la fête continue sont les gens qui ont la chance de ne pas avoir perdu ceux qu’ils aimaient. En ce qui me concerne, j’ai perdu mon père à 25 ans, mon frère à 35, donc je connais un petit peu ces genres de peine qui sont les seules peines vraies et grandes de la vie. Le reste ne sont que des ennuis », a-t-elle conclu les larmes aux yeux et la gorge serrée.

Source: RTLInternational

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