Le vice-président kényan William Ruto a quitté, lundi, Nairobi pour La Haye, où il doit comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, à partir de mardi 10 septembre. Il est accusé d’être impliqué dans l’organisation de violences politico-ethniques en décembre 2007. Le procès du président Uhuru Kenyatta est prévu en novembre prochain. Le Kenya souffle le froid et le chaud : si William Ruto accepte de comparaitre, les députés de la majorité ont demandé au gouvernement d’entamer le retrait du Kenya de la CPI. Un double langage, pour Patrick Baudoin, président d’honneur de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme.
Uhuru Kenyatta (à gauche) et William Ruto (à droite) attendus devant la Cour pénale internationale à La Haye, Pays-Bas. REUTERS/Bas Czerwinski/Pool/Files
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Source: Rfi