vendredi, mars 29, 2024

Giresse parle de son équipe: « Un groupe est en train de se construire. Je l’observe, je l’affine, afin de la transformer petit à petit »

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 A la tête du Sénégal depuis le mois de janvier, Alain Giresse va tenter de qualifier les Lions de la Teranga pour le troisième tour des qualifications pour la Coupe du Monde 2014. Pour y parvenir, il ne faudra pas perdre samedi face à l’Ouganda, sur le terrain neutre de Marrakech…

« Alain Giresse, un match aussi important sur terrain neutre (Ndlr : le stade Senghor de Dakar est suspendu) appelle-t-il une préparation particulière ?
Nous avons déjà connu cela au mois de mars, quand nous avions affronté l’Angola à Conakry (1-1). Cela demande une adaptation dans l’organisation, mais globalement, ce n’est pas trop difficile à gérer. Je ne souhaitais pas que ce match se dispute en Afrique subsaharienne, à cause de la saison des pluies. A Marrakech, on va sans doute évoluer dans un stade où il n’y aura pas beaucoup de monde, même si des Sénégalais seront là…

Votre équipe peut se qualifier pour le dernier tour (octobre et novembre) avec un simple match nul…
(Il coupe) Je ne peux pas aborder une rencontre de cette importance avec l’esprit calculateur ! Je ne sais pas faire. Nous allons affronter une équipe qui elle aussi peut se qualifier. On ne va pas se présenter sur le terrain avec l’idée de faire match nul. Cela n’a jamais été dans ma philosophie.

Depuis que vous êtes en fonction, estimez-vous que votre projet est bien assimilé ?
Mon objectif était de bâtir une équipe ayant un état d’esprit irréprochable. Je veux que les joueurs qui viennent en sélection le fassent naturellement, sans donner l’impression de se forcer. Un groupe est en train de se construire. Je l’observe, je l’affine, afin de la transformer petit à petit. Mon souhait est que mon équipe joue bien, mais avant tout qu’elle soit efficace.

« Le dossier Mbaye Niang n’est pas refermé »

Beaucoup de jeunes arrivent, quand d’autres, plus expérimentés, sont moins souvent convoqués. Comme Demba Ba, par exemple…
Demba n’est pas dans les conditions pour être retenu, mais la sélection n’est fermée à personne. D’ailleurs, au Sénégal, quand je le convoque, on me demande pourquoi, et quand il n’est pas là, c’est la même chose… Moi, quand je compose mon équipe, je ne suis pas focalisé sur le nom et le nombre de sélections, mais sur ce que les joueurs peuvent apporter, et s’ils s’inscrivent dans mon projet.

Pour le match amical face à la Zambie (1-1, le 14 août), vous aviez convoqué Mbaye Niang, qui a refusé de venir. Êtes-vous toujours décidé à le faire venir ?
Bien sûr, le dossier n’est pas refermé. Je discute régulièrement avec lui, il faut lui laisser le temps de trouver sa place au Milan AC, de réfléchir à son éventuel avenir avec le Sénégal, sachant qu’il peut aussi décider de jouer avec la France. Comme tous les binationaux, c’est un cas un peu différent.  Il y a un travail en amont important, mais quand ils décident de jouer pour le Sénégal, c’est qu’ils le veulent vraiment, qu’ils connaissent le projet. Des joueurs comme Henri Saivet (Bordeaux), Issa Cissokho (Nantes) ou Alfred Ndiaye (Eskisehirspor) ont décidé de rejoindre récemment, et ils sont déjà bien intégrés…»

Recueillis par Alexis BILLEBAULT

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