La mère de Delphine Boël sort de son silence pour défendre sa fille et expliquer la souffrance et les discriminations qu’elle subit. Elle raconte ainsi en toute simplicité ce qu’elle a vécu : son histoire d’amour et ce qui s’est passé après. Elle apporte des preuves de la relation qu’elle a entretenue à l’époque avec le Roi Albert.
Eric Goens était présent aujourd’hui sur le plateau du 13h de Luc Gilson pour présenter son documentaire. Il explique les démarches qu’il a entreprises pour convaincre Sybille de Sélys Longchamps de parler. Il est également revenu notamment sur la grossesse et l’accouchement de Sybille de Sélys Longchamps. Dans un extrait diffusé dans le journal, cette dernière y raconte la réaction du roi Albert.
« Moi je crois que je ne peux pas avoir d’enfant donc les protections ne sont pas prises », explique-t-elle. « J’attends un enfant mais il n’a pas dit ‘oh mon Dieu quelle catastrophe’ ou quelque chose comme ça. Non, il n’a pas du tout réagi comme ça » confie-t-elle.
Sybille de Sélys Longchamps confiera alors les nombreux mensonges astuces auxquels elle a eu recours afin de masquer sa grossesse le plus longtemps possible et de brouiller les pistes un maximum.
Dans ce teaser, Eric Goens est également revenu sur le couple Paola/Albert qui était à l’époque au bord du divorce. Le reportage nous apprend qu’un acte de divorce avait été signé par le Roi Baudouin et validé par le gouvernement. Mais les conditions très dures, en ce qui concerne notamment le droit de visite des enfants ont poussé la mère de Delphine à choisir l’exil au Royaume-Uni.
« Je veux rétablir la vérité », indique-t-elle.
Sybille de Selys Longchamps veut expliquer pourquoi sa fille a introduit une action en justice pour obtenir l’ADN des membres de la famille royale et tenter de prouver qu’elle est bien la fille naturelle du roi Albert II. Elle souhaite surtout dévoiler ce qu’elle nomme les « discriminations » subies par sa fille et ses petits-enfants.
« Delphine n’est responsable de rien. Ce fut une histoire entre deux adultes; si quelqu’un est responsable, c’est lui et moi, pas elle. Je soutiens donc ma fille dans sa démarche, après avoir essayé, depuis 2001, d’obtenir un arrangement côté jardin. »
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