vendredi, mars 29, 2024

Sidiki Kaba Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le nouveau « Monsieur traque des biens mal acquis » ?

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 Nommé Garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le gouvernement d’Aminata Touré, Me Sidiki Kaba est un défenseur des droits de l’homme mondialement connu.

Premier africain élu en 2001 comme président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Sidiki Kaba est né le 21 août 1950 à Tambacounda (Est) où il a fait ses études primaires, puis ses études secondaires au lycée Van Vollenoven de Dakar (actuel Lamine Guèye) sanctionnées par le baccalauréat en 1972.

L’actuel ministre de la Justice est diplômé des universités d’Abidjan et de Dakar où il a obtenu trois licences en Droit, Philosophie, et Lettres modernes et une maîtrise en Droit des affaires.

Admis en 1980 au barreau de Dakar, après une expérience d’enseignant menée de pair avec des études supérieures comme professeur de français au collège Aké Loba d’Abidjan de 1975 à 1978, il sera élu membre du conseil de l’ordre de 1985 à 2000.

Me Kaba milite au Sénégal et sur le continent africain depuis 1981, date à laquelle il intègre la section sénégalaise d’Amnesty International. Il rejoint ensuite l’Organisation nationale de défense des droits de l’Homme (ONDH) qu’il va présider de 1995 à 2000, après en avoir été vice-président de 1987 à 1995.

Sidiki Kaba est connu aussi pour être membre fondateur et dirigeant de plusieurs ONG africaines : l’Union des avocats en 1982, l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) en 1992, le Centre africain pour les études des droits de l’homme et la démocratie (ACDHRS) en 1995, le Centre africain pour la prévention des conflits (CAPREC) en 1995, etc.

L’homme a défendu la liberté de la presse, les droits des femmes, les droits politiques. Il s’est illustré dans la lutte contre l’impunité, la peine de mort… Il a apporté une assistance juridique et judiciaire à des journalistes, opposants, syndicalistes, etc.

Ainsi, il a assisté l’ancien premier ministre ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck en 2005. A cette liste s’ajoutent les victimes tchadiennes de torture sous l’ancien président Hisséne Habré, les défenseurs et opposants burkinabé dans l’affaire Norbert Zongo, journaliste burkinabé assassiné en 1998, etc.

Me Kaba a été enquêteur dans des missions sur les disparus au Maroc (El Ayoum en 1999) et en Algérie en 2005, Observateur de la Cour internationale de justice (CIJ) et l’Onu dans plusieurs élections, facilitateur dans les conflits notamment dans celui de la Casamance. A cet effet, il a organisé avec l’Etat du Sénégal le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et la FIDH la journée nationale des femmes pour la paix en Casamance en 1996.

Le nouveau ministre de la Justice a reçu plusieurs distinctions honorifiques : Citoyen d’honneur de la ville de Quito (Equateur) en 2004, Lauréat du Sédar Action Civile 2004 du journal Nouvel Horizon (Sénégal), Officier de la Légion d’honneur (France) en 2002, Chevalier de l’Ordre national du lion (Sénégal) en 2001.

Il est Lauréat du Prix pour la promotion de la culture de la démocratie en Afrique, de l’Observatoire panafricain de la démocratie (OPAD) en 2003 au Togo.

Me Kaba est l’auteur des publications suivantes : Défendre la Déclaration Universelle des droits de l’Homme (1998), Les Droits de l’Homme au Sénégal (1997) et Les Droits de l’Homme en Afrique à l’aube du XXIe siècle (1966). Il a participé à la rédaction des ouvrages : Mitterand et l’Afrique (1999) et L’Observatoire national des élections (ONEL) 1997

APS

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