Ziguinchor, 28 juin (APS) – Les vols de bétail entre la frontière de la Guinée-Bissau et du Sénégal ont considérablement baissé entre 2011 et 2012, passant de 1955 cas à zéro, grâce à l’implication des organisations de la société civile (OSC), a révélé, vendredi, à Ziguinchor (Sud), le consultant Baïdy Ndiaye.
‘’En passant par les autorités administratives et militaires de la Guinée-Bissau et du Sénégal, on est parvenu à 1955 têtes de bétail volés en 4 mois avant le démarrage du projet (en juin 2012), à zéro cas de vol de bétail en 2012’’ a-t-il dit.
M. Ndiaye, consultant basé à Kolda, s’exprimait en marge d’un atelier de capitalisation des activités de subventions à l’intention de six Organisations de la société civile (OSC) qui interviennent en Casamance.
Ces projets financés par l’USAID par le biais du Programme gouvernance et paix (PGP) a pour objectif d’impliquer les OSC dans la recherche de la paix dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
Les six projets se sont intéressés aux conflits locaux tels que les vols de bétail, les problèmes transfrontaliers, les problèmes fonciers et à l’implication des femmes dans la communication.
Baidy Ndiaye a rappelé qu’un Cadre de concertation comprenant des autorités sénégalaises et bissau-guinéennes a été mis sur pied, pour résoudre les conflits transfrontaliers.
‘’Le système est tellement bien huilé qu’ils se règlent maintenant par simple coup de téléphone entre les autorités de la Guinée-Bissau et celles du Sénégal’’, a t-il relevé.
Il a fait savoir qu’une quarantaine de bêtes volées ont été aussi restituées à leurs propriétaires en présence des autorités administratives et militaires des deux pays depuis la création du comité de concertation.
»Des résultats probants ont été obtenus grâce à la mise en place de cadres de concertation qui ont permis d’éviter beaucoup de confrontations entre éleveurs et agriculteurs, la diminution des vols de bétail et la bonne gestion des ressources naturelles’’ a renchéri, Ousmane Wade, chargé des subventions au PGP-USAID.
Les subventions accordées par le projet ont facilité une réinstallation des populations déplacées dans la région de Ziguinchor, maïs aussi l’implication des femmes dans la résolution du conflit, a-t-il ajouté.
ASB/OID