Le président de la transition en Guinée-Bissau, Manuel Serifo Nhamadjo, a confirmé l’absence d’un accord entre les acteurs politiques pour la formation d’un gouvernement inclusif, accusant certains partis de « mauvaise foi ».
« Il faut avoir une culture de dialogue au lieu de faire un chantage politique. (…) Mais malheureusement, certains politiciens ont placé les intérêts de leur parti au-dessus de ceux de toute la nation.
Il y a beaucoup de mauvaise foi dans les déclarations politiques », a-t-il déploré avant de partir pour le Nigeria pour une « visite médicale de routine ». Le président Nhamadjo et son Premier ministre, Rui Duarte Barros, ont été accusés par les deux principales forces politiques du pays, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-vert (PAIGC) et le Parti de la rénovation sociale (PRS), de retarder la formation du gouvernement de consensus.
Le 17 mai dernier, le PAICG et le PRS ont signé, sous l’égide de l’ONU et de l’UA, un accord politique qui a par la suite été rejeté par le Forum politique, une coalition de 28 partis signataires du premier accord de transition pour une sortie de crise en Guinée-Bissau. Ce Forum réclame notamment une partage équitable des portefeuilles ministériels entre les différents partis politiques.
Sources : RFI, Xinhua