Kolda a beaucoup évolué surtout sur le plan démographique à cause de l’exode rural et du taux élevé d’accroissement naturel qui est de 8,4%. Cette situation s’est traduite par l’étalement des zones d’habitations vers la périphérie. Il y’a un peu plus d’une décennie, Kolda a commencé à subir un récurant phénomène d’étalement urbain. Les habitations, qui au début, longées les grandes routes finissent par pousser comme des champignons à l’intérieur des zones périphériques. Souvenez-vous, vers les années 1999 le quartier de Hilèle et plus précisément derrière l’ancienne Direction de la Protection des Végétaux (DPV) était envahi par des champs et des jardins. Aujourd’hui, cette zone est devenue un quartier calme qui attire de plus en plus les personnes. Les exemples ne finissent pas, le cas des quartiers de la zone de l’usine coton et de la zone lycée n’est pas le moins important. En effet, ces deux zones sont désormais de véritables quartiers résidentiels très convoités surtout par les enseignants et par les commerçants. Mieux le secteur du lycée commence à abriter des structures sociales de bases importantes dont un marché.
Ce phénomène n’est pas sans conséquences car ces zones étaient toutes des occupations agricoles, qui servaient de source de revenu voire de survie pour certaines familles. A cela s’ajoute le fait que certaines portions n’ont pas encore connu le processus de lotissement mais qui continues à abriter des constructions.
Étant donné que développement dépend du bien-être socioéconomique de la population, l’exécutif local doit se pencher sur l’étalement et offrir à la population des structures sociales de bases (eau, électricité, etc.).