La 33ème édition de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) sera officiellement célébrée le 22 octobre 2013 à Kaffrine sous la présidence du Dr. Papa Abdoulaye SECK, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural et en présence de M. Vincent MARTIN, Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Sénégal, qui est l’Organisation du Système des Nations Unies leader dans la mise en oeuvre de la JMA en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).
Ladite journée, célébrée par la communauté internationale le 16 octobre, a été reportée au 22 octobre 2013 pour le Sénégal à cause d’une coïncidence de dates avec la célébration de la fête religieuse de la Tabaski.. En prélude à cette manifestation, seront organisés une déclaration de presse le 14 octobre au siège de la FAO à Dakar, puis la région hôte de la JMA, Kaffrine, va accueillir une journée d’information et de sensibilisation le 20 Octobre puis un concours culinaire et une conférence scientifique le 21 Octobre 2013.
« Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition », thème officiel de la Journée Mondiale de l’Alimentation pour l’année 2013, est au coeur des célébrations et renforce la sensibilisation et la compréhension des approches visant à éliminer la faim. L’objectif visé par le choix de ce thème est de souligner le rôle des systèmes alimentaires durables dans la santé des populations et dans l’éradication de la faim.
Dans le monde, un enfant de moins de cinq ans sur quatre souffre d’un retard de croissance. Ainsi, 165 millions d’enfants sont dans un état de malnutrition tel qu’ils ne pourront jamais réaliser leur plein potentiel physique et cognitif.
2 milliards de personnes environ ont une carence de vitamines et de minéraux essentiels à la santé.
1,4 milliard de personnes environ sont en surpoids. Parmi elles, près d’un tiers sont obèses et exposées aux maladies cardiovasculaires, au diabète et à d’autres problèmes de santé.
La malnutrition impose un coût à l’économie mondiale, du fait de pertes de productivité et de coûts directs en matière de santé. Ce coût représenterait 5 pour cent du revenu mondial, soit 3 500 milliards d’USD par an ou 500 USD par personne.
En outre, la nutrition est rarement l’objectif premier des politiques et des interventions visant les systèmes alimentaires. Les nutritionnistes du monde entier insistent sur la nécessité d’une alimentation diversifiée. En principe, un régime alimentaire varié et équilibré du point de vue de la qualité et de la quantité est à même d’apporter l’ensemble des nutriments nécessaires pour mener une vie saine et active.
Les systèmes alimentaires durables sont des systèmes qui garantissent à tous, aujourd’hui, un régime alimentaire nutritif, tout en préservant la capacité des générations futures à se nourrir, demain. Ils permettent une utilisation efficace des ressources à chaque étape du processus, depuis la production jusqu’à la consommation.
Une bonne nutrition repose sur une alimentation saine qui suppose des systèmes alimentaires sains, tout autant que des moyens adaptés en termes d’éducation, de santé, d’assainissement et autres. D’où la nécessité de disposer de systèmes alimentaires sains bâtis sur des politiques adaptées, des mesures d’incitation et une bonne gouvernance.
Source: derniereminute.sn