Thomas Hand a passé des semaines à pleurer la mort de sa fille de huit ans, Emily. Les autorités israéliennes lui ont dit qu’elle avait été assassinée dans le kibboutz Be’eri, une communauté très unie où le Hamas a perpétré un massacre. Mais aujourd’hui, assis sur le balcon d’un hôtel surplombant la mer Morte, il réagit à l’annonce que sa fille serait désormais un otage à Gaza.
À l’époque, Thomas Hand s’était dit soulagé qu’Emily ait été tuée plutôt qu’enlevée. Il a déclaré à la journaliste Cordelia Lynch qu’il espérait maintenant que « quelqu’un qui a du cœur » s’occupe d’elle.
« Nous voulons la serrer à nouveau dans nos bras. »
« Nous sommes très, très heureux« , dit-il, « qu’il y ait une chance qu’elle soit en vie et qu’elle s’en sorte, même si elle est brisée, physiquement ou mentalement. Nous allons devoir la soigner. Cela prendra des années, mais nous voulons qu’elle revienne. » Ses yeux se remplissent de larmes lorsqu’il dit : « Nous voulons la serrer à nouveau dans nos bras. Nous voulons la voir danser à nouveau, chanter. Cela prendra du temps. Mais s’ils nous rendent Emily, nous le ferons. Nous allons juste la tenir et ne jamais la laisser partir.« , conclut Thomas Hand.