mardi, avril 30, 2024

INSTABILITE INSTITUTIONNELLE EN AFRIQUE : Afrikajom Center invite les gouvernants à respecter les Constitutions

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Le Comité scientifique d’Afrikajom Center invite les gouvernants à respecter les règles de la démocratie, de l’État de droit, des droits humains et de la bonne gouvernance en Afrique. Cette sortie intervient quelques jours seulement après le coup d’état perpétré en Guinée contre Alpha Condé.

En prélude au colloque international dur la démocratie en Afrique axé sur le thème : ‘’Repenser l’État de Droit et les transitions démocratiques en Afrique de l’Ouest’’, le Comité scientifique d’Afrikajom Center a tenu le 9 et le 10 septembre, un séminaire de préparation à Saly Portudal, dans la station balnéaire. Cette rencontre de deux jours qui intervient quelques jours seulement après le coup d’état perpétré en Guinée contre Alpha Condé, a été une occasion saisie par Alioune Tine et ses collaborateurs d’interpeller les gouvernants africains sur le respect des règles de la démocratie, de l’état de droit, des droits humains et de la bonne gouvernance. Même s’ils condamnent formellement toute prise et/ou conservation du pouvoir par des voies inconstitutionnelles notamment par la force, par la manipulation des textes constitutionnels ou par la fraude électorale, Tine et ses camarades demandent solennellement aux gouvernants et aux acteurs politiques de respecter les dispositions constitutionnelles et règlementaires, notamment en matière électorale et aux forces de défense et de sécurité, de respecter l’ordre constitutionnel ainsi que les règles de dévolution du pouvoir. Il en est de même pour les gouvernants et les acteurs politiques à qui, le comité scientifique d’Afrikajom Center invite à s’engager avec sincérité et bonne foi dans l’organisation d’élections transparentes, libres et crédibles.

D’ailleurs, le comité scientifique d’Afrikajom Center exprime son soutien à l’ensemble des peuples africains dans le combat pour la démocratie, l’Etat de droit, les droits humains et le développement. Alioune Tine et ses camarades dénoncent en effet les irrégularités constitutionnelles et les violations des règles relatives au mode d’accès, de dévolution et de transmission du pouvoir tel qu’édicté dans la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine et dans le Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO. Ils constatent ainsi pour le déplorer, la récurrence des coups d’Etat militaires, les révisions constitutionnelles visant à lever illégalement la limitation des mandats présidentiels, de même que l’organisation d’élections frauduleuses et autres engagements internationaux des Etats africains relatifs à l’Etat de droit, à la démocratie et aux droits humains. Persuadés que le respect de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits humains est une exigence fondamentale et un gage pour la paix, la sécurité et la stabilité des Etats africains, Afrikajom Center rappelle que la souveraineté appartient au Peuple, ce qui implique le libre choix des gouvernants. Dès lors, Alioune Tine et ses camarades invitent l’ensemble des gouvernants africains au respect et à l’application des traités et conventions de l’Union Africaine et de la CEDEAO relatifs à la démocratie, à l‘Etat de droit, à la bonne gouvernance, aux droits humains, à des élections libres, démocratiques et transparentes adoptés souverainement par les Chefs d’Etat et de Gouvernement et constituant les garanties les plus solides de la paix civile et du vivre ensemble.

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