Forêt moins touffue, palmeraie détruite par le feu à certains endroits. C’est le triste décor constaté dans certaines parties de la Casamance. Les actions anthropiques sont-elles passées par là ? Il y a riverains de ces palmeraies qui réfutent cette idée. Ils pointent plutôt du doigt les effets du changement climatique comme cause de cette situation qui mène peu à peu vers un désastre environnemental si rien n’est fait.
« Nos palmeraies ne sont plus très touffues avec une mortalité importante chez les jeunes plantes. Les feuilles ont commencé à devenir sèches à certains endroits. Je pense que les palmiers manquent d’eau à cause de l’arrêt brutal des pluies l’année dernière », a fait savoir un paysan. Il soutient que l’exploitation des palmeraies en souffre. En effet, nombreux sont les récolteurs de vin qui se sont inquiétés de leur baisse de production cette année, a-t-il expliqué.
Mais à y voir clair, cette palmeraie visitée abrite des champs dont les propriétaires ont visiblement pratiqué des techniques agricoles sur brûlis. Ces techniques consistent à démarrer le défrichage à l’aide de hache ou de coupecoupe pour ensuite mettre du feu qui va brûler tout lors de son passage et rendre le champ propre. Et cette pratique, il faut le reconnaitre, n’est pas sans conséquences sur l’environnement.
Il urge donc de conscientiser ces agriculteurs pour une meilleure protection des forêts du sud afin de sauver les palmiers.
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