Certes, le continent africain a beaucoup à faire en matière de climat, mais il est hors de question, pour le président Macky Sall de renoncer à ces sources d’énergie. « Nous ne pouvons renoncer à nos sources d’énergie. Donc il faut, pendant que nous continuerons d’exploiter ces énergies, contribuer avec tous nos partenaires à atténuer l’effet de ces énergies fossiles sur le changement climatique », dira le président de la République.
Pour lui, les pays africains peuvent être des champions de l’énergie propre et pleinement engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais face à ce combat contre les énergies fossiles, Macky Sall souhaite « un consensus convenable dans l’agenda international au tour d’une transition énergétique qui tienne compte de nos besoins spécifiques de pays en développement en quête d’émergence et d’accès universel à l’électricité. »
Une transition énergétique juste, équitable et inclusive, comme le thème de ce sommet MSGBC Gas, Oil and Power, nécessite obligatoirement une capacité de stockage et préservation optimale des énergies propres ce qui est quand même pour le moment défectueux.
À en croire le chef de l’État sénégalais, « c’est simplement une question de justice climatique. Cette transition doit être définie pour que nos énergies fossiles soient exploitées de la meilleure des façons. Nous nous engageons au même moment à développer les énergies renouvelables », a-t-il dit avant d’ajouter « Nous ne pourrons pas accepter qu’on dise que l’Afrique ne peut pas et doit cesser d’exploiter ses énergies fossiles. »