samedi, avril 20, 2024

Une start-up belge se targue de pouvoir réduire de 50% les émissions du secteur de la mode

Ne ratez pas!

(Belga) Avec sa technologie de désassemblage de vêtements, la start-up belge Resortects estime pouvoir réduire de moitié les émissions de CO2 dans le secteur de la mode à l’échelle mondiale. L’industrie textile est considérée comme le troisième secteur le plus polluant au monde, rejetant annuellement 1,2 milliard de tonnes de CO2, rappelle la PME fondée il y a quatre ans.

Resortects veut proposer aux marques de mode de pouvoir recycler entièrement et de manière durable leurs vêtements. Le but est de pouvoir réutiliser facilement les fibres textiles. Comment ? En utilisant des fils de couture « thermofusibles qui fondent à des températures spécifiques » et des « fours de désassemblage à faibles émissions capables de traiter des tonnes de vêtements ». En recyclant les vêtements, plutôt que de les jeter ou les incinérer – 34 millions de tonnes de textiles sont gaspillées chaque année, selon Resortects -, la start-up estime pouvoir réduire de 50% les émissions de CO2 dans le secteur mondial de la mode. Cette technologie a été reprise sur la liste des finalistes dans la catégorie « Stepping Ahead » de l’Enterprise Europe Network Award 2021, prix soutenu par la Commission européenne. Les lauréats seront annoncés le 1er octobre prochain. Par ailleurs, Resortects annonce qu’un premier four de désassemblage pour le traitement des vêtements arrivera en Belgique début octobre. Il servira surtout à montrer le fonctionnement de la technologie aux premiers partenaires de la start-up, parmi lesquels figurent déjà des marques renommées telles que H&M, Tommy Hilfiger ou Décathlon. Un deuxième four arrivera en 2022. Ensemble, ils pourront recycler « 10 à 13 tonnes de vêtements par jour, du jamais vu à l’échelle mondiale », assure la PME, qui collabore avec PurFi, branche circulaire de Concordia Textiles située en Flandre occidentale. (Belga)

Articles récents

Le système informatique de Volkswagen piraté, probablement par la Chine

Le système informatique mondial de Volkswagen, le plus grand constructeur automobile européen, a été piraté il y a plusieurs...

Notre sélection pour vous