Trente jeunes présumés auteurs du saccage de l’école de Diamwéli dans le département de Vélingara sont toujours introuvables. Ils sont actuellement très recherchés par la gendarmerie.
Suffisant pour que l’inquiétude soit le sentiment le plus partagé dans ce village après plus de 10 jours de cavale de ces jeunes. Les populations s’interrogent sur leur sort et sont préoccupées par leur état de santé à cause de la covid avec ce variant delta qui est en train de sévir partout.
« Leur situation nous inquiète car ils peuvent revenir malades », a fait savoir un proche. Leur absence n’est pas aussi sans conséquences sur les travaux champêtres en cours puisque ce sont des bras valides sur lesquels leurs parents comptent pour s’occuper des exploitations familiales pendant cette période d’hivernage.
Toutes choses qui font que Diawéli demande « le pardon à la nation et des autorités » pour que ces « enfants reviennent dans le village ».
A noter qu’une action communautaire et citoyenne a permis de reconstruire la case des enseignants détruite et que l es deux jeunes arrêtes dans le cadre de cette affaire ont pu passer les épreuves du bac grâce à la négociation. Les populations souhaitent que ce même vent de clémence puisse souffler aussi pour les autres qui avaient filé à l’anglaise depuis que les actes de vandalisme ont été commis.
ismaila.mansaly@koldanews.com