Par ailleurs, il a rappelé que le vénéré religieux de son temps et de l’histoire a été un pacificateur et un fervent défenseur du dialogue inter-religieux.
« Le sage de Ganguel était un grand partisan du dialogue des religions, un fervent défenseur de l’unité des trois religions révélées à savoir le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. On parle aujourd’hui de l’importance du dialogue des religions, Cheikh Moussa Camara l’a pratiqué bien avant. Et je rappelle ici que c’est lui en 1935 qui fut désigné à l’unanimité par les guides religieux musulmans de l’Afrique Occidentale Française pour être leur porte-parole à l’occasion de l’inauguration de la Grande cathédrale du souvenir africain de Dakar. Toutes les figures religieuses à son époque lui vouaient une très grande estime », souligne le président qui invite la nouvelle génération à revisiter l’histoire du patrimoine culturel et sprituel du pays.
« Jai voulu construire ce centre pour préserver, restaurer ses ouvrages surtout continuer à préserver ce temple du savoir. À cet effet, il nous faut, chers compatriotes, revisiter notre histoire et notre patrimoine culturel et sprituel pour les transmettre aux générations futures. Beaucoup d’universitaires ont écrit sur Cheikh Moussa Camara, il nous faut valoriser cela », aura conclu le chef de l’État.