Les faits se sont produits mardi 8 juin lors d’une visite d’un lycée hôtelier. Deux hommes, des Drômois de 28 ans, selon Alex Perrin, procureur de la République à Valence, dont l’auteur de la gifle, ont immédiatement été interpellés et entendus par les gendarmes.

Les journalistes de l’émission Quotidien, diffusée sur TMC, ont rencontrés et interrogés les individus interpellés un peu avant la fameuse séquence. Quatre heures avant l’agression, trois hommes sont interrogés. L’un d’entre eux explique être “plutôt pour l’anarchie”“Il y a des choses que l’on voudrait dire et qu’on ne peut pas dire. Par exemple, le déclin de la France. On a un cher Président qui dit qu’on n’a pas de culture et je trouve que c’est triste.”

Emmanuel Macron réagit…

“Il faut relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé” commis  par “des individus ultraviolents”, a commenté Emmanuel Macron quelques heures plus tard auprès du Dauphiné Libéré. “C’est de la bêtise. Et quand la bêtise s’allie à la violence, c’est inacceptable“, a-t-il tancé dans la soirée.

L’auteur présumé de la gifle a été placé en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Tout comme une seconde personne qui l’accompagnait, interpellée dans la foulée. “À ce stade des gardes à vue, leurs motivations ne sont pas connues”, a ajouté le magistrat.

S’il est parfois pris à partie verbalement durant ses sorties, voire hué et insulté avec virulence comme en 2018 par des Gilets jaunes au Puy-en-Velay, Emmanuel Macron n’avait jamais été agressé physiquement depuis son arrivée à l’Élysée.

Une vidéo qui fait le tour de la planète

La vidéo et l’information ont rapidement fait le tour de la planète. Les correspondants étrangers à Paris constate que “l’atmosphère politique était tendue en France bien avant cela“, résume l’hebdomadaire Courrier International en citant notamment un journaliste de la télévision publique allemande ZDF.

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