La nouvelle technologie intitulée « Placement Profond de l’Urée » (PPU) expérimentée par le projet Feed The Future « Dounda Suuf » dans la zone sud a permis d’améliorer considérablement les rendements. C’est du moins que ressort de la rencontre d’évaluation et de validation faite ce jeudi 15 avril par l‘ensemble des acteurs impliqués dans l’expérimentation de cette technologie innovante dans la région de Kolda.
« Sur un objectif de 100 ha, on a eu un taux de réalisation de 98% malgré le retard enregistré dans la mise en place et le démarrage des activités », a indiqué Madame Sy née Khary Dia Thiam, ingénieure agro-génie rural, par ailleurs point focal du projet « Feed The Future » à la Sodagri. Coté rendement, « on a eu avec cette technologie nouvelle une production de loin supérieure à celle obtenue de l’ancienne pratique paysanne », a-t-elle ajouté. Une tendance haussière confirmée par le DRDR. « A Médina Yoro Foula, on a obtenu un rendement record de plus de 9 tonnes à l’ha. Pour le mais, un rendement de 3,6 tonnes à l’ha a été atteint à certains endroits contre une moyenne de 2 tonnes environs », s’est-il félicité.
Ce qui a permis aux producteurs expérimentateurs d’obtenir « le satisfecit » du responsable du projet Feed The Future Sénégal dans la zone sud. A en croire Saher Sarr, l’intérêt ces nouvelles technologies, « c’est qu’elles constituent une réponse pertinente à la question de l’autosuffisance alimentaire tant recherchée par les populations. En effet, « elles permettent d’accroitre les rendements dans un contexte de raréfaction des ressources et de changement climatique », a-t-il ajouté.
Avant de conclure que c’ ‘est une technologie qui optimise l’utilisation de l’engrais et permet de faire de l’économie sur l’achat des engrais et des semences.
Toutes choses qui font que le DRDR prévoit le passage à l’échelle dès le prochain hivernage.
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