Malgré les nombreux efforts consentis par l’Etat et ses partenaires dans la lutte contre les violences basées sur le genre, les violences sexuelles persistent notamment dans les quartiers périphériques. Selon Fodé Diba coordonnateur du RADI dans la zone sud, l’ignorance des risques encourus en cas de viol avéré est pointée comme étant une des causes de la persistance de ce fléau.
Ainsi pour contribuer à son éradication, le RADI a décidé de combattre le mal à la racine à travers sa campagne « zéro violence sexuelle dans les quartiers périphériques ». Ce lundi 22 février des habitants de Château d’Eau et Bel Air ont bénéficié d’une activité sensibilisation et de partage sur les violences sexuelles notamment le viol.
A cette occasion, un des conférenciers qui est juriste de formation a insisté sur le contenu de la criminalisant le viol et les autres types de violences sexuelles. L’activité est mise à profit aussi pour informer sur le dispositif intégré de prise en charge des victimes ainsi que les missions des brigades de dénonciation mises en place au niveau communautaire avec l’appui du RADI.
A signaler que la cible est constituée de jeunes conducteurs de mototaxis, de jeunes filles, des notables et Bajeen gox entre autres. Au terme de l’activité, Ils se sont engagés à mener des séances de démultiplication au niveau de leurs bases afin de promouvoir le respect des droits des femmes dans leurs localités respectives.
Cette campagne de sensibilisation du RADI s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Facilité l’activité des droits humains et l’accès à la justice des personnes vulnérables ». Un projet exécuté dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
ismaila.mansaly@koldanews.com