vendredi, avril 19, 2024

Accord de Paris : la réintégration des Etats unis « très salutaire », selon un officiel

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Le directeur de l’Environnement et des Etablissements classés, Baba Dramé, a jugé « très salutaire » la réintégration des Etats Unis, au sein de l’Accord de Paris sur le climat, soulignant qu’ils contribuent à hauteur de 25% des financements dédiés au climat de l’Organisation des nations unies.
« Le retour des Etats Unis est quelque chose de très salutaire, pour les négociations actuelles sur le climat car, ils constituent la deuxième puissance mondiale en matière d’émission de gaz à effet serre’’ a indiqué, M. Dramé.
Aujourd’hui, a-t-il précisé, ils contribuent à hauteur de 25 % des financements des Nations unies notamment ceux dédiés à la lutte contre les changements climatiques.
D’après lui, ’’le président Biden, en plus de la décision prise de faire revenir de son pays au sein de l’Accord de Paris, a pris un programme de lutte contre les changements climatiques d’un montant estimé à 1700 milliards de dollars’’.
« C’est beaucoup d’argent qui va être mobilisé pour aider son pays, à réduire le maximum ses émissions de gaz à effet de serre afin d’arriver à l’horizon 2050 à la neutralité carbone », a expliqué, le directeur de l’Environnement.
« La neutralité carbone pour les Etats Unis signifie une réduction de à 0,1% du réchauffement climatique global’’, a-t-il indiqué.
« C’est extrêmement important car, dans l’Accord de Paris, l’objectif recherché est de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C à l’horizon 2100 et à 1,5°C si, les technologies le permettent », a signalé, Baba Dramé.
En plus des enjeux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il y a ceux financiers compte tenu d’un objectif de 100 milliards de dollars pour financer les politiques climatiques, à travers le Fonds vert pour le climat (FVC).
« A ce jour, les Etats ne parviennent pas à mobiliser en grande partie du fait que les Etas Unis s’étaient retirés et avaient bloqués tous leurs engagements en faveur de l’Accord de Paris sur le climat et de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques », a-t-il fait observer.
Par ailleurs, a souligné M. Dramé, l’autre élément « important » est que Joe Biden en nommant l’ancien secrétaire d’Etat, John Kerry, une figure dans la diplomatie américaine, pour gérer son programme climat, montre qu’il donne une importante particulière à ce dossier climat.
« M. Kerry va user de toute son influence, son expérience diplomatique, au service des négociations internationales, pour permettre aux Etats Unis de jouer les premiers rôles sur ce dossier », a indiqué, le directeur de l’Environnement.
Pour sa part, le chef de la division changement climatique, Madeleine Diouf Sarr, a estimé que le retour des Etats Unis va aider à « renforcer des financements des projets climatiques et notamment leurs contributions aux fonds climatiques lesquels, seront repositionnés ».
Néanmoins, a-t-elle ajouté, « la pandémie de la Covid 19, a une incidence financière sur tous les pays du monde. C’est un fait à prendre en compte ».
Pour elle, le nouveau président américain « est conscient que de la responsabilité effective de son pays à contribuer à la solution globale face à la problématique des changements climatiques ».
« Tous les pays doivent contribuer à la résolution du réchauffement climatique par la réduction des émissions et la prise en charge adéquate de l’adaptation surtout pour les pays vulnérables. C’est le défi mondial du siècle et les scientifiques sont fermes sur cette responsabilité humaine », a soutenu cette experte en climat.
APS

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