- Kolda toujours dans les régions rouges
- Vélingara porte le plus lourd fardeau
Une rencontre s’est tenue hier samedi au centre de santé de Vélingara dans le cadre du plan d’accélération régionale de lutte contre le paludisme. A l’initiative de la région médicale de Kolda, cette réunion a été présidée par l ‘adjoint au médecin chef du district sanitaire de Vélingara . En présence des imams, des ndéyou daara, des bajjanux gox , des organisations féminines et des différents leaders d’opinion.
Selon Moustapha Dieng, responsable de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale de Kolda, cette rencontre qui avait pour but de mobiliser tous les acteurs pour parler du paludisme a été transformée à une activité de plaidoyer « Compte tenu de la pandémie du covid 19, nous avons transformé cette activité de mobilisation sociale en une activité de plaidoyer . Nous voulons à travers cette rencontre montrer les résultats factuels du faciès du paludisme dans le département de Vélingara depuis 2014 et se projeter à partir de 2021 pour voir, comment faire pour diminuer la maladie dans le district sanitaire » A-t-il souligné. Avant de poursuivre « La région de Kolda fait partie des régions rouges ; le paludisme est supporté par les trois régions du sud : Kolda, Kédougou et Tamba , mais à Kolda ,c’ est le district sanitaire de Vélingara qui porte le plus lourd fardeau . » A –t-il indiqué. Interpellé sur les causes du nombre élève de cas de paludisme à Vélingara, Mr Dieng explique « Les facteurs sont nombreux : l’environnement, le comportement de la population ; c’ est pourquoi cette activité a été faite pour sensibiliser les populations dans le respect de l’utilisation des moustiquaires imprégnées, le respect des CPN et la prise des comprimés par les femmes enceintes. Toutes ces mesures ont été mises en place pour diminuer le paludisme dans le district sanitaire de Vélingara »
Babacar Diouf