jeudi, mars 28, 2024

Mbour : immersion de 15 000 pots en mer pour la régénération du poulpe

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Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, a procédé, dimanche, à Mbour (ouest) au lancement de la journée d’immersion de 15 000 pots de poulpe, d’un coût global de 18,750 millions de francs CFA pour faciliter la régénération de cette ressource halieutique.
Cette activité a été rendue possible grâce aux appuis de l’Union européenne (UE) et de l’USAID-Dekkal Geej, a précisé le coordonnateur des Conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) du département de Mbour, pour qui, cette immersion, ajoutée à une ‘’gestion optimale et efficiente’’, va faire régénérer la ressource halieutique, particulièrement le poulpe.
Selon le ministre, l’immersion de ces vases à poulpe, initiée en 2004, à Nianing, avec la coopération japonaise, avec 25 pots au départ, s’est pérennisée grâce à une ‘’appropriation effective’’ des acteurs du département, regroupés au sein des CLPA.
’’L’espèce faisant l’objet de cette belle initiative, a un cycle de vie court estimé en 12 et 14 mois au Sénégal, avec une croissance rapide et une mortalité post-reproduction des mâles et des femelles’’, a souligné Alioune Ndoye.
D’après lui, en 2016, la valeur estimée à la première vente pour le poulpe, dans la région de Thiès, était de 5.097.304.920 francs CFA pour 3210 tonnes. En 2019, ce chiffre, pour la même espèce, a doublé et représente 10.445.880.000 francs pour un poids de 4168 tonnes.
’’Ces résultats palpables réconfortent les autorités étatiques à appuyer les organisations professionnelles fortement impliquées dans le cadre de la cogestion, pour la mise en œuvre de telles initiatives ayant un impact réel dans la conservation des ressources halieutiques’’, a déclaré M. Ndoye.
Il a salué l’engagement des acteurs qui, à travers cette contribution importante et spontanée, démontrent à suffisance qu’ils adhèrent parfaitement aux politiques développées pour faire face à la dégradation des habitats naturels du fait, notamment, de l’activité de l’homme.
’’L’instauration d’une gouvernance locale à travers la cogestion des pêcheries avec l’implication de tous les acteurs, consacrée dans la loi 2015-18 du 13 juillet 2015 portant code de la pêche en est, ainsi, une belle illustration’’, a rappelé Ndoye.
A l’en croire, avec ses 138 000 tonnes débarquées en 2019, pour une valeur commerciale estimée à plus de 53 milliards de francs CFA, la production du département de Mbour représente environ le tiers de la production nationale.
Le ministre, qui était en compagnie d’Irène Mingasson, Ambassadeur de l’UE au Sénégal, de John Anderson, responsable du projet Winrock feed the future (USAID-Dekkal Geej), a remis une cinquantaine de moteurs hors-bord aux acteurs de la pêche artisanale.
APS

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