Cher ami, empruntant le titre des fameux éditoriaux de DoudSine dans Le Soleil dirigé alors par Bara Diouf, Babacar avait de qui tenir, je vais avec ta permission marcher sur ton territoire pour parler du savant et du politique qui vient de nous quitter, lui aussi : Pr Moustapha Sourang.
Parce que c’est sous ta direction à la tête de l’Intersyndicale du Pats (personnel administratif, technique et de service) que nous avons eu le bonheur de poser avec lui les jalons majeures de la réhabilitation de ce corps dans l’Université sénégalaise. Après qu’André Sonko en eût, avec nous, balisé les premiers contours.
Pr Samba Traoré et son prédécesseur Pr Babacar Kanté, prestigieux pairs de l’éminent juriste, et bien d’autres, excuseront également ma sortie prétentieuse.
Donner plus de responsabilité et de considération à un personnel dit d’appoint dans l’espace universitaire, en termes de participation active à la gouvernance et améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail, constituaient le credo de notre génération au seuil des années 90.
Doyen Sourang, au Décanat de la Fac de Droit puis au Rectorat de l’Ucad, jusqu’au Ministère de l’éducation et celui de l’enseignement supérieur, nous a accompagné de manière… magistrale.
Dix ans de luttes des travailleurs des universités quiaccoucheront du décret 2000/103 du 17 février 2000 fixant le régime spécial applicable aux Pats des Universités.