mercredi, avril 24, 2024

Les journaux affichent à leur Une les sujets économiques

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La controverse autour du contrat signé par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) avec l’entreprise Akilee, le ‘’scandale permanent’’ dans l’octroi des licences de pêche et l’avenir du franc CFA ont essentiellement fait la une des quotidiens parus ce vendredi 22 mai 2020.

‘’Crise au Club des investisseurs du Sénégal : le mea culpa de Babacar Ngom’’, écrit Sud Quotidien, concernant le très controversé contrat signé par la Senelec avec la société Akilee en vue de la fourniture de compteurs de courant électrique à la société nationale.

‘’Le Club des investisseurs du Sénégal est dans une mauvaise passe. (…) Face à la défiance exprimée par certains de ses membres, [son] président a fait son mea culpa’’, lit-on dans Sud Quotidien, qui salue l’‘’acte de courage et de responsabilité’’ de Babacar Ngom.

Selon le même journal, Madiambal Diagne, le président-directeur général du groupe de presse Avenir Communication, Amadou Kane, ancien ministre des Finances, et d’autres investisseurs ont démissionné du CIS parce que cette structure a exprimé son soutien au patron d’Akilee dans un communiqué, ‘’à l’insu de certains [de ses] membres’’, ce dont s’est excusé Babacar Ngom. Ce dernier, patron de la société d’aviculture Sedima, est le président du CIS.

Source A, lui, s’est intéressé aux ‘’contradictions’’ de l’accord signé par la Senelec avec Akilee. Ce journal dit être ‘’certain que le contrat Senelec-Akilee n’a pas suivi une procédure normale’’.

Le Témoin Quotidien estime que ‘’la fin du franc CFA annoncée par la France n’est qu’un faux affranchissement puisque l’ancienne puissance coloniale continue (…) à entretenir de très fortes relations monétaires avec les 15 pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui ont décidé de lancer (…) une monnaie commune appelée Eco’’.

Le Témoin Quotidien commente ainsi la décision prise mercredi par le gouvernement français de se désengager du franc CFA. ‘’La fausse sortie de la France’’, écrit-il.

‘’Cette fin symbolique devait s’inscrire dans un renouvellement de la relation entre la France et l’Afrique et écrire une nouvelle page de notre histoire », a déclaré, mercredi, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.

WalfQuotidien s’inquiète de la ‘’cascade de morts suspectes’’ qui surviennent en cette période de pandémie de Covid-19.

‘’Les décès notés de plus en plus à domicile, liés au Covid-19, commencent à susciter des interrogations chez les professionnels de la santé et les populations. Si ce phénomène peine à trouver réponse auprès de beaucoup de Sénégalais, du côté du personnel de santé, c’est également mystère et boule de gomme’’, constate le journal.

Un ‘’scandale permanent’’

EnQuête a tenté de percer le mystère qui entoure l’octroi des licences de pêche par l’Etat du Sénégal à des ‘’bateaux étrangers’’, un ‘’scandale permanent’’.

‘’L’octroi de licences de pêche à tout-va (…) menace de plus en plus la sécurité alimentaire de milliers de Sénégalais’’, écrit le même journal.

Pourtant, ‘’rien ne devrait justifier que le Sénégal mette en danger sa sécurité alimentaire par l’octroi de licences de pêche à des bateaux étrangers’’, ajoute EnQuête en résumé de son entretien avec un expert de l’organisation non gouvernementale Greenpeace.

Malgré la propagation du Covid-19, les élèves des classes d’examen vont retourner à l’école, le 2 juin, comme l’a prévu le gouvernement, affirme L’As. ‘’Malgré de nombreuses inquiétudes exprimées de part et d’autre, le gouvernement maintient la décision de rouvrir les classes à cette date’’, lit-on dans ce journal.

La réouverture des classes d’examen – après une suspension qui a duré deux mois et demi – aura bien lieu à cette date, et il ne peut en être autrement, sauf s’il arrive un ‘’changement de dernière minute’’, car ‘’le chef de l’Etat a réitéré sa décision de faire reprendre les enseignements et apprentissages (…) le 2 juin’’, écrit L’As.

Tribune est préoccupé par la ‘’crise’’ qui va s’accompagner de la célébration de la fête de l’Aïd el-Fitr ou Korité, prévue au cours de ce weekend. ‘’C’est dans un contexte particulier, avec la présence du coronavirus à l’échelle mondiale, que les musulmans vont marquer la fin du mois béni de ramadan’’, fait remarquer le journal.

Le ‘’ralentissement de l’activité économique’’, causé par la pandémie de Covid-19, va ‘’fortement impacter les ménages sénégalais’’ devant célébrer cette fête marquant la fin du jeûne musulman, ajoute Tribune.

APS

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