En marge de la finale de la zone 1C de l’ODCAV de Vélingara dont il est le parrain le directeur des domaines du Sénégal Elhadj Mame Boye Diao s’est prononcé sur le dialogue national lors de son face avec Babacar Diouf et Issa Ba entretien
Koldanews.com : Certains pensent que le dialogue national n’a pas sa raison d’être d’ autant plus que Macky Sall a gagné les élections présidentielles avec plus de 58% partagez vous cet opinion ?
Elhadj Mame Boye Diao : Le Dialogue national est une bonne chose, si vous remarquez bien l’histoire politique de notre pays , sur les 20 dernières années, a été marquée par des stades de fractures. Vous savez ce qu’on appelle le peuple des assises, ce n’’était pas la majorité des sénégalais .C’était l’opposition significative car, en ce moment, celui qui exerçait le pouvoir et qui avait la majorité s’appelait Me Wade. Mais on sentait une scissure entre ce peuple des assises et ceux qui incarnaient la majorité. Si on a quitté ce cap là , on s’en est sorti avec heureusement peu de séquelles , mais la résultante de cette tension a été la traque des biens mal acquis et la création d’autres conditions pour la compétition électorale . Lesquelles conditions n’ont pas été comprises aussi en 2019. Nous avons l’expérience des législatives où il aura fallu l’incursion du conseil constitutionnel et les locales avec plus 3000 listes au Sénégal , tous ceux-ci avaient introduit dans le jeu politique sénégalais une nouveauté qu’on appelait le parrainage et qui n’ a pas été comprise par ceux qui ont été laissés en rade par le parrainage . Aussi pour des questions comme ça, il méritait qu’on puisse parler entre sénégalais le dialogue tel qu’ il a été conçu par tous les secteurs de la vie socio-économique du pays. Nous avons un pays , qui par chance et par les efforts constants que font nos forces de défense et de sécurités , nous avons un pays qui ne subit pas les instabilités que connaissent nos voisins sur des questions de jalousie, de bataille ethnique . Est ce que nous Ne pouvons discuter pour voir comment renforcer le ciment national pour pouvoir faire face à cet épouvantail, qui est à nos frontières. Est-ce que pour d’autres sujets nous ne méritons pas qu’on est l’apport de chacun. C’est pourquoi je considère que ce dialogue est pertinent »
Propos recueillis à Vélingara par Babacar Diouf