Ainsi, d’ici la fin de la première phase de notre intervention prévue en fin 2024, nous comptons faire accéder aux financements 50.000 micro petites et moyennes entreprises, créer 25.000 nouveaux emplois avec 35% de femmes et 25% de jeunes qui bénéficieront de l’apport de la microfinance islamique. D’un coût total estimé à 47 milliards, le programme est étalé sur 5 ans renouvelables. Le programme se veut la structure de référence en matière de promotion et de développement de la micro finance islamique dans notre pays ».
Yaye Fatou Diagne de poursuivre son exposé : « Plus que du refinancement, le programme va travailler à structurer un secteur naissant pour en faire un moteur de financement de l’économie réelle, celle là même qui mobilise plus de la moitié de la population Sénégalaise. Ainsi pour y parvenir, nous avons pour ambition, avec l’aide de nos différents partenaires étatiques et non étatiques, d’accompagner la mise en place d’un cadre juridique favorable à la micro finance islamique, de renforcer les capacités des institutions de micro finance participantes, de renforcer les capacités des bénéficiaires cibles, d’améliorer la qualité de l’offre de services financiers islamiques, de développer les canaux de distribution, c’est-à-dire les guichets d’opérations de banque de la micro finance islamique de façon pérenne sur l’étendue du territoire national et enfin de renforcer la structuration de l’offre de micro financement islamique pour répondre à la demande nationale ».
La directrice précisera qu’il sera question d’atteindre une large participation de la population Sénégalaise au projet de le réussir à tous les niveaux…