jeudi, mars 28, 2024

« Le PROMISE va travailler à structurer un secteur naissant pour en faire un moteur de financement de l’économie réelle », souligne Yaye Fatou Diagne

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Yaye Fatou Diagne mise sur le Programme de promotion de la micro finance islamique au Sénégal (PROMISE) pour asseoir un moteur de financement de l’économie réelle. Dans le cadre de sa tournée nationale de sensibilisation autour du PROMISE à Diourbel, elle a eu droit, jeudi 12 décembre 2019, à un comité régional de développement qu’il prendra comme « une  séance élargie d’informations et d’échanges sur ledit programme ».En compagnie des  » SFD », des autorités coutumières de la région, des représentants des associations de femmes et de jeunes, des responsables des micro, petites et moyennes entreprises, la directrice du PROMISE est largement revenue, devant le gouverneur, sur l’historique du programme avant d’en décliner les objectifs.  « Notre programme a été porté sur les fonts baptismaux par la volonté du gouvernement du Sénégal en collaboration avec la Banque islamique de développement afin de diversifier les sources de financement pour les femmes, les jeunes  et les micro, petites et moyennes entreprises, mais surtout en milieu rural. Le but est de créer au Sénégal  une industrie de la microfinance islamique durable qui serait un véritable levier de croissance à destination des différents acteurs économiques.

Ainsi, d’ici la fin de la première phase de notre intervention prévue en fin 2024, nous comptons faire accéder aux financements 50.000 micro petites et moyennes entreprises, créer 25.000 nouveaux emplois avec 35% de femmes et 25% de jeunes qui bénéficieront de l’apport de la microfinance islamique. D’un coût total estimé à 47 milliards, le programme est étalé sur 5 ans renouvelables. Le programme se veut la structure de référence en matière de promotion et de développement de la micro finance islamique dans notre pays ».

Yaye Fatou Diagne de poursuivre son exposé : « Plus que du refinancement, le programme va travailler à structurer un secteur naissant pour en faire un moteur de financement de l’économie réelle, celle là même qui mobilise plus de la moitié de la population Sénégalaise. Ainsi pour y parvenir, nous avons pour ambition, avec l’aide de nos différents partenaires étatiques et non étatiques, d’accompagner la mise en place d’un cadre juridique favorable à la micro finance islamique, de renforcer les capacités des institutions de micro finance participantes, de renforcer les capacités des bénéficiaires cibles, d’améliorer la qualité de l’offre de services financiers islamiques, de développer les canaux de distribution, c’est-à-dire les guichets d’opérations de banque de la micro finance islamique de façon pérenne sur l’étendue du territoire national et enfin de renforcer la structuration de l’offre de micro financement islamique pour répondre à la demande nationale ».

La directrice précisera qu’il sera question  d’atteindre une large participation de la population Sénégalaise au projet de le réussir à tous les niveaux…

DakarActu

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